lundi 8 décembre 2008

Le dimanche, une liberté à préserver

Le lundi 15 décembre 2008, le conseil municipal va tenir sa dernière réunion de l’année et voter le budget primitif 2009. De lourdes incertitudes pèsent sur l’emploi et de nombreuses entreprises vont être en chômage technique au mois de décembre. Il est légitime de s’inquiéter dans ce contexte pour l’avenir. Les promesses présidentielles sur le pouvoir d’achat en "travaillant plus" semblent si lointaines et pourtant, les députés vont débattre sur une loi libéralisant le travail le dimanche ! Comment penser, que la consommation, moteur de l’économie, repartira de plus belle en ouvrant les commerces le dimanche. Dimanche ouvert ou pas, le salaire à la fin du mois est le même.

Par contre le travail le dimanche dans les commerces est une attaque de plus à l’équilibre entre la vie familiale et la vie professionnelle. Il y a déjà beaucoup de professions qui travaillent le dimanche, notamment dans la santé, les soins, les services, les fournisseurs d’énergie, la communication, les déplacements. Mais ces professions ont obtenu après de longues luttes quelques compensations salariales. Cette atteinte au droit au repos et à la vie sociale et familiale se masque derrière des discours sur la modernité. Les lois imposées par Sarkozy sont de plus en plus des lois qui vont dans « l’air du temps ». La semaine scolaire des 4 jours présentée comme répondant à la demande des parents, n’est en fait qu’un stratagème pour réduire les effectifs de l’éducation nationale.

Nous ne serons jamais assez vigilants pour nous opposer à ce laxisme social rampant, susceptible de libérer la société de ces derniers carcans. Non, nous ne voulons pas de cette société de la consommation qui sous couvert de liberté, réduit de plus en plus les espaces libres.

Annie ROMILLY

Richard SANCHO ANDREO

Les horodateurs à Bischheim, une politique de l’autruche



L’installation des horodateurs sur la route de Bischwiller et la rue du Souvenir est de nouveau une occasion manquée de concertation entre la Municipalité et les habitants de Bischheim. Nous avons raté la concertation pour le réaménagement de la route de Bischwiller et Monsieur Klein-Mosser et ses adjoints persistent. L’installation des horodateurs, qui aura ses partisans et ses détracteurs, ne prend pas en compte : les emplacements pour les voitures des habitants du Centre ville, l’absence de parkings publics après l’échec du parking de la voûte étoilée rachetée par la Ville à la SCAEB, la non-utilisation du parking souterrain du Cheval Blanc, la disparition bientôt du parking provisoire de la route de Bischwiller de 50 places.


Quitte à vider le centre ville de ses habitants, il est impossible aujourd’hui de répondre au problème posé par le nombre de voitures des riverains garés dans les environs de la route de Bischwiller. La densification du Centre Ville avec la construction de plusieurs immeubles, si elle est un apport intéressant pour le commerce et la vitalité de la ville, ne fait qu’aggraver la situation car les places de parking obligatoires ne sont jamais suffisantes compte tenu du nombre de voitures par famille. Nous savons aussi que les horodateurs seront dans une période de crise un obstacle supplémentaire pour venir au Centre Ville.


Les élus socialistes et Verts de Bischheim ont à de nombreuses reprises alertés la municipalité sur la dégradation du commerce local, sur l’absence de politique économique et commerciale et sur les enjeux de l’aménagement urbanistique du Centre Ville. D’autres projets viennent confirmer nos inquiétudes dont l’opération immobilière autour de l’école maternelle du Centre et la démolition de plusieurs maisons, rue du Général Leclerc. Nous ne pouvons dans ces circonstances que rester très réservés quant à l’installation des horodateurs car ils ne répondent pas aux problèmes actuels subis par les habitants du Centre ville.



Richard SANCHO ANDREO

lundi 1 décembre 2008

Intervention de Richard SANCHO ANDREO au conseil municipal du 27.11.2008

Monsieur le Maire, chers collègues,

Jamais l’économie n’a été autant au cœur des débats politiques. Pour ma part, je ne m’en plains pas. Bien au contraire. Nous avons toujours considéré et dit dans cette enceinte que les engagements financiers résultaient toujours de choix politiques. Remettre la politique au centre des orientations éducatives, sociales, économiques, culturelles, environnementales, énergétiques de notre Ville de Bischheim est plus que jamais une priorité. Evidemment, je ne suis pas le seul à faire ce constat. Il est largement partagé par les élus au-delà d’ailleurs des clivages politiques.
Il y a aussi une très forte attente de nos concitoyens pour que leurs conditions de vie ne se dégradent pas et qu’il y ait aussi une cohérence entre les discours et les actes.

Les communes sont pourtant au cœur des incertitudes financières et économiques depuis plusieurs mois. Elles sont la collectivité la plus touchée. Pendant que l’Etat lève des milliards d’euros après les cadeaux fiscaux de 2007 ; qu’il se désengage à tous les niveaux. Nous le voyons ces jours-ci avec la loi sur l’audiovisuel qui met à mal le service public. Il y a eu aussi la tentative de se désengager de la dotation urbaine de solidarité et nous reviendrons sur les économies faites sur le dos des enfants les plus en difficultés au moment du vote sur la motion de soutien au RASED.

Bref nous attendions pour voir et bien nous avons vu et compris. Les maires ont compris lors de leur assemblée des Maires, quand ils ont quitté la salle ayant appris que Monsieur DARCOS n’avait même pas le courage de venir s’expliquer sur le service minimum d’accueil.
Oui, pour la défense des communes, nous devenons avoir un front uni et combatif. Par contre les autres collectivités plus éloignées des habitants comme le Conseil Général du Bas-Rhin et le Conseil Régional d’Alsace n’hésitent pas à annoncer dès maintenant des augmentations d’impôts. Ces choix ne tiennent pas compte de la situation très délicate de nombreux travailleurs. Je ne comprends pas ces choix !

Concernant les orientations budgétaires 2009 qui nous sont présentées ce soir, je crois qu’il n’y avait pas d’autres choix que celui de contenir la dépense au strict minimum comme vous le faites pour préserver déjà l’existant et de le mettre aussi à contribution pour répondre aux défis de prochaines années. Je ne dis pas que l’argent est gaspillé mais il est toujours possible de faire mieux et surtout d’analyser les services rendus au regard des besoins mais aussi de la fréquentation des activités. Le service public comme les associations doivent avoir aussi des exigences.

Nous pouvons aussi nous interroger pour les travaux et les investissements futurs pour qu’ils soient aussi engagés en fonction d’un critère large d’intérêt public. Ce débat doit avoir lieu car nous rentrons dans une ère où le consumérisme n’a plus lieu d’être. L’accumulation des biens n’est pas une fin en soit et en tant que collectivité, nous nous interrogeons, et Gérard Schann reviendra sur cette question, sur les choix d’achats immobiliers de la Ville mais aussi de notre satellite la SCAEB qui s’avèrent de notre point de vue peu judicieux.
Nous seront très vigilants et attentifs au moment du vote du budget primitif 2009. D’ici nous aurons aussi d’autres éléments de comparaison sur les autres villes de la CUS et sur la CUS elle-même. Nous devons en tout cas en tant que collectivité faire des choix à l’heure du désengagement de l’Etat et de la baisse des ressources en privilégiant l’action sociale, le développement économique, mes investissements environnementaux de notre ville et de la métropole strasbourgeoise. Le président de la CCI est bien placé pour savoir que ces questions sont aujourd’hui primordiales, urgentissimes et que Bischheim doit prendre toute sa place et sa voix dans l’agglomération strasbourgeoise. Nous attendons beaucoup du développement de la zone industrielle et économique de Bischheim-Hoenheim ; du soutien au commerce local qui a une vraie carte à jouer avec la réduction des déplacements en voiture et une meilleure déserte de la ville avec les transports en commun dont la voie ferrée et la réactivation de la gare de Schiltigheim- Bischheim.

Monsieur le Maire, nous comptons sur vous pour que Bischheim joue toutes ses cartes et pour que dans les difficultés économiques actuelles, ses habitants aient encore des raisons d’espérer.



Richard Sancho Andreo
Conseiller municipal
Groupe des élus PS-VERTS

vendredi 28 novembre 2008

Intervention de Gérard SCHANN au conseil municipal du 27.11.2008

Intervention au conseil municipal du 27.11.08 dans le cadre du débat d’orientation budgétaire.



Permettez moi d’introduire mon propos par une parenthèse d’actualité.

Le Conseil d’Etat vient de rendre un arrêté laissant à la charge de la commune de Bischheim quelques 15000 euros de travaux concernant la mise en sécurité d’une maison de particuliers rue des tuileries.

Certains regrettent que ce soit au contribuable bischheimois de régler la note. Peut-être, mais à qui la faute ? et de toute façon, le préjudice subi par cette famille se situe au-delà de ce qui est évaluable en euros.


Permettez moi simplement de mettre en parallèle ce chiffre avec le cadeaux de 20000 euros fait récemment par ce contribuable bischheimois à un propriétaire dont la ville vient de racheter la maison bien au-delà de sa valeur estimée, pour les besoins d’un hypothétique projet immobilier dont au jour d’aujourd’hui personne ne connaît le contour.

Il serait d’ailleurs intéressant d’avoir la valeur actuelle des biens immobiliers achetés ces dernières années et de comparer cette valeur actuelle aux sommes engagées à l’époque des achats. Nous aurions peut-être de mauvaises surprises.

Bref, concernant ces 15000 euros, je ne peux pas non plus m’empêcher de faire le parallèle avec la somme à laquelle vient de se faire condamner l’association Droit au Logement suite à une action en justice intentée par l’Etat UMP à travers son ministre de l’intérieur. 15000 euros mesdames et messieurs pour avoir hébergé des SDF sous des tentes dans une rue à Paris, chacun appréciera, j’ai quant à moi envie de dire à Martin Hirsch, « Martin réveilles toi, ils sont devenus fou ».

Venons en aux orientations budgétaires de la commune, même si mon préliminaire était bien en rapport direct avec les questions budgétaires.

Dans quel contexte allons nous être amené à adopter ce budget ?
Deux éléments sont extrêmement importants :

  • Le premier c’est évidemment la crise, une crise financière qui est entrain de se transformer en crise économique, je vous renvoie aux chiffres rendu public ce jour même, les plus mauvais depuis 15 ans, cette situation aura des répercussions certaines sur le budget des collectivités, en clair, recettes en baisse et dépenses en hausse car cette crise économique se transformera inévitablement en crise sociale voire sociétale.
    Si l’on ne connaît pas encore l’impact de cette crise on devine largement qu’il sera conséquent et vu l’état du pouvoir d’achat de nos concitoyens avant la crise, il va être difficile de leur demander des efforts pendant la crise.

  • Deuxième élément, un président de la république, et accessoirement un gouvernement et une chambre d’enregistrement, excusez moi, une chambre des députés.
    Un président UMP disais-je et son gouvernement dont le credo en matière de prélèvements se résume de la manière suivante : « il vaut mieux prendre un euro à 1000 pauvres que 1000 euros à un riche ». Si j’ai bien entendu il vient aujourd’hui dans le cadre de la réforme de l’audio-visuel de supprimer l’exonération de la redevance télé dont bénéficiaient les allocataires du RMI. Prendre aux Rmistes pour donner à l’ami Bouygues, c’est digne d’une république bananière.
    Bref, un président de la république qui par voie de transferts charge la barque des collectivités locales et vous êtes bien placé Monsieur le Maire pour savoir que les promesses de compensation intégrales par l’Etat n’engagent que ceux qui y croient, vous le voyez bien avec le RMI ou encore l’APA.


Par d’autres décisions il dépouille les collectivités de leurs recettes :

  • Aides aux investissements dans les transports publics, terminé
  • Plafonnement et suppression programmée de la taxe professionnelle
  • Pour le service minimum d’accueil dans les écoles, débrouillez vous et pour le financement, vous pouvez toujours rêver.

Vous allez voir qu’avec la mobilisation, il va finir par maintenir les RASED mais les faire financer par les communes.

J’en passe et des meilleures.

Voilà Mesdames et Messieurs pour le contexte.

Alors quelles orientations prendre ?

Certains de vos amis politiques face aux orientations telles que vous les présentez, monteraient sur leurs grands chevaux, comme ils l’ont fait à Strasbourg et ailleurs.

Comment en temps de crise peut-on réduire un budget d’investissement tel que vous le faites ? Les bons professeurs d’économie classique nous disent que c’est l’investissement qui est le moteur de la croissance. Hors au niveau des investissements publics en France, ce sont les collectivités locales qui en réalisent les trois-quarts, la non plus, il ne va pas falloir compter sur l’Etat.

Moi-même, qui ne suis pas un chaud partisan des théories de la croissance, je pense qu’il faut investir, investir massivement, mais investir intelligemment, non pas en jouant les pseudo promoteurs immobiliers d’autant que dans ce domaine les perspectives sont très sombres. Investir oui du côté de l’écologie, de l’environnement, dans la réduction de la consommation énergétique, dans la réhabilitation et l’isolation des bâtiments publics, dans les énergies renouvelables etc.….


Oui, arrêtons d’investir dans des logiques du passé, la baisse du prix du pétrole tout le monde le sait n’est que provisoire. Depuis que je suis élu à Bischheim, on a du installer sur les bâtiments publics à peu près un panneau solaire par an.

Alors, il est grand temps de rattraper le retard. Non seulement ces pistes d’investissements que je vous trace sont génératrices d’économies substantielles, bon pour le climat mais aussi productives en terme d’emplois.
Nombreux sont les artisans locaux à avoir fait des efforts de formation et d’adaptation à pouvoir répondre à des commandes publiques dans ce domaine.

Allez-y, n’hésitez pas à aller dans ce sens, nous vous soutiendrons et arrêtez les gaspillages dans les rachats, les reventes, les démontages et quoi d’autre encore de maisons pour des projets comme je l’ai dit dont personne ne connaît les contours.

Gérard SCHANN

Apparition d'horodateurs route de Bischwiller





Disparition programmée d'un parking de 5O places au centre ville








lundi 24 novembre 2008

MOTION CONTRE LA SUPPRESSION DES RASED

Le projet de loi de Finances 2009 prévoit la suppression de 13 500 postes d’enseignants dont 5 500 dans le premier degré. Ces suppressions entraînent, entre autre, la réaffectation de 3 000 enseignants spécialisés (maîtres E et G) sur des postes en classe.

Ces mesures conduiront inévitablement au démantèlement des Réseaux d’Aides Spécialisées Aux Elèves en Difficulté (RASED) et, par voie de conséquence, à la dégradation du traitement de la difficulté scolaire à l’école.

Les aides spécialisées dans l’école existent depuis 1970 avec la mise en place des GAPP puis des RASED en 1990. Ce dispositif permet à des élèves qui rencontrent des difficultés qui n’ont pu être résolues en classe, de bénéficier d’aides spécialisées, adaptées et différenciées, dispensées par des enseignants spécialisés formés à la remédiation de la difficulté scolaire.
Certaines difficultés ne peuvent être résolues par des aides pédagogiques prodiguées en classe, ni dans le cadre des aides individualisées récemment mises en place, suite à la ré-organisation de la semaine scolaire.

Alors que la société française est particulièrement malmenée par les bouleversements économiques et sociaux, il est plus que jamais nécessaire que les professionnels de l’aide spécialisée, formés aux démarches de prévention, au travail partenarial, à l’analyse de la difficulté et à la remédiation individualisée, puissent, sur l’ensemble du territoire national, continuer d’accompagner ces enfants sur le chemin de l’école. Aujourd’hui, ce dispositif a fait ses preuves et il est apprécié des enseignants, des partenaires et des familles.
Nous considérons que le recours à du simple soutien, qui plus est hors temps scolaire, ainsi que le démantèlement des RASED au mépris des aides spécialisées, sont des actions qui ne sont pas en mesure de répondre efficacement aux difficultés scolaires des élèves les plus fragiles.
Au nom du maintien d’un service public capable d’aider tous les élèves en difficultés, nous demandons donc l’abandon de la suppression des 3 000 postes d’enseignants spécialisés E et G.

A Bischheim, les 6 maîtres spécialisés ont apporté leur aide à plus de 300 enfants cette année (à laquelle s’ajoutent les demandes non honorées, faute de postes suffisants).


Motion présentée pour adoption au
Conseil Municipal du jeudi 27/11/2008
par les élus d'opposition



Groupe des élus PS-Verts « Changer Bischheim » Nicolas Bouyer, Laetitia Heizmann, Zoubida Naïli, Annie Romilly, Richard Sancho Andreo, Gérard Schann, Gérard Schimmer.

Cahiers de Bischheim décembre 2008

Quelle école pour les enfants ?

Depuis quelques mois, l’école connaît de fortes tensions avec la réduction des postes d’enseignants par le Gouvernement et maintenant la suppression des équipes de psychologues scolaires et d’instituteurs spécialisés qui travaillent dans les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficultés (RASED). A Bischheim les intervenants du RASED sont six et ils ont 300 enfants à leur charge chaque année.

Quelle aide pour les élèves ?

Avec le passage de la semaine de quatre jours les aides personnalisées s’adressent à tous les enfants qui manifestent un besoin ponctuel de soutien et les aides individualisées et durables aux élèves les plus en difficultés. Si les RASED venaient à disparaître, l’aide individualisée ne pourra être proposée qu’aux élèves en très grande difficulté. Que deviendra l’aide personnalisée et quels moyens lui seront affectés ? Les enseignants nous indiquent aussi qu’ils n’ont pas la formation spécialisée pour répondre aux besoins spécifiques des enfants les plus en difficultés.

Nous voulons savoir très concrètement quelles seront les conséquences sur le soutien éducatif pour les enfants scolarisés à Bischheim. Il nous semble nécessaire que la Ville de Bischheim soit associée à d’éventuels changements d’affectation d’enseignants spécialisés dans ses écoles. Il en va de l’avenir de l’éducation des élèves de Bischheim.

L’intégration des plus fragilisés


Nous défendons pour Bischheim l’accueil de tous les enfants sans distinction d’origine ou de statut. Nous avons dénoncé avec force les intentions de la Municipalité de ne plus scolariser à l’Ecole At Home (quartier EST) les enfants des familles demandeurs d’asile hébergées au Centre d’accueil des demandeurs d’asile. La loi fait l’obligation aux communes de scolariser tous les enfants et de mettre en œuvre avec l’Education Nationale toutes les conditions pour leur prise en charge. Donner à tous les enfants leur chance pour réussir leur scolarité et leur intégration doit rester une priorité. Tous les parents, et surtout ceux qui ont fui la violence, les persécutions, l’insécurité, veulent que leurs enfants aient une chance de s’en sortir.

Pour une société juste et fraternelle


A l’approche de la fin de l’année et des fêtes, nous voulons partager une pensée fraternelle avec ceux et celles qui sont le plus durement touchés par la crise. La crise des finances a donné le vertige : des centaines de millions d’euros se sont volatilisés pendant que les Etats trouver des centaines de millions d’euros pour soutenir les plus riches. Le monde à l’envers ! Et les plus pauvres, les plus démunis ont perdu de l’argent sur leurs comptes épargne ; perdent leur travail ; se retrouvent de plus en plus démunis et abandonnés. Nous dénonçons cette société de la consommation et de la finance où les états capitalistes prennent aux pauvres pour sauver les riches.
Cela est vrai en France et encore plus dans les pays sous-développés qui sont encore plus durement touchés par la crise. Plus que jamais nous devons nous mobiliser pour un monde équitable et solidaire. Voici nos vœux pour 2009.

Groupe des élus PS-Verts
« Changer Bischheim »
Nicolas Bouyer, Laetitia Heizmann, Zoubida Naïli, Annie Romilly, Richard Sancho Andreo, Gérard Schann, Gérard Schimmer.

mardi 11 novembre 2008

A notre ami Ghorban





Ghorban nous a quittés, il y a quelques jours. Son décès brutal ne peut que nous frapper. Depuis plusieurs années, il participait à Bischheim aux activités de l’association Passages.

Un sourire généreux et une grande écoute faisaient de lui un ami disponible et engagé pour toutes les causes humanitaires.

Colistier de la liste Changer Bischheim, il n’avait pas ménagé son temps et son énergie pendant la campagne.



Lui rendre hommage aujourd’hui, c’est aussi une manière de reconnaître son parcours difficile dans l’exil et parfois dans la précarité. Nous avons fait un bout de chemin avec lui et il nous a beaucoup enrichis.



Merci Ghorban, nous essaierons de faire germer ce que nous avons planté avec toi.

jeudi 6 novembre 2008

Obama un espoir pour l’égalité et la diversité

Les élections américaines vues de la France relevaient souvent du grand spectacle. En 2008 tout a basculé et nous avons vu des citoyennes et des citoyens de tout origine se mobiliser pour un candidat, qui au-delà de ses origines revendiquées et assumées, a su aborder les problèmes de notre société de front : l’égalité, le respect de la diversité, la justice sociale, le développement équilibré de la Planète.

C’est cet espoir soulevé qui nous interpelle face aux pesanteurs de nos élus et de nos responsables.

Où est la diversité dans notre Ville de Bischheim dans les activités culturelles et sportives des enfants et des jeunes ?

Où est l’égalité dans l’accès aux études et à l’emploi ?

Plus que jamais, parce que nous sommes dans une période de crise, nous devons nous battre contre toutes les formes de discrimination et notamment celles relatives à l’origine et au territoire.

Evidemment, le président Oabama ne va pas résoudre tous les problèmes par un coup de baguette magique, mais son élection est là pour nous rappeler combien il est essentiel d’éduquer les enfants dans un climat de sécurité et de respect. Son parcours est un espoir parce qu’il est nous montre que la promotion sociale est possible quand un enfant et un jeune est soutenu et accompagné.

Richard SANCHO ANDREO

mercredi 29 octobre 2008

Travail le dimanche, échange avec le député

Bonjour !

Je voudrais vous sensibiliser au repos dominical !

NON AU TRAVAIL DU DIMANCHE !

Il est important d'avoir des repères dans la vie,de se retrouver en famille,de participer à la vie associative que vous défendez par ailleurs!

Il y aura discriminations entre les employés.

D'accord pour la période avant NOËL!

Ayant souvent travaillée le dimanche je connais les contraintes du personnel médical, para- médical, services de sécurité, restauration...qui ont choisi volontairement mais qui ont peur de la banalisation du travail dominical.

Merci de défendre les citoyens !

Annie ROMMILLY, Conseillère Municipale de BISCHHEIM


Chère Madame,

Merci pour votre mail que j'ai lu avec grande attention.

Je comprends votre vive préoccupation d'autant que je sais que vous vous exprimez en vous appuyant sur l'expérience.

J'ai ainsi pris bonne note des éléments de réflexion et de suggestion dont vous avez bien voulu me faire part à ce sujet.


Je reste naturellement à votre disposition pour en parler de vive voix.

Bien cordialement,

André SCHNEIDER
Député du Bas-Rhin

Cercle du silence

Le prochain cercle de silence de Strasbourg sera à l'écoute de réfugiés le
jeudi 30 octobre Place Kléber de 18 à 19 heures.
Merci de venir nombreux afin de ne pas laisser les personnes dont le crime est d'être sans papiers "délaissées et abandonnées par nous tous" comme le dit Fatima.
Merci d'en informer vos amis et les amis de vos amis...

vendredi 17 octobre 2008

NON A EDVIGE

EDVIGE – conférence lundi 20 octobre à 20h00
Maison des associations – rue des orphelins à Strasbourg
Intervenants : Meryem Marzouki, présidente de l'association IRIS (Imaginons un réseau Internet et solidaire) et membre du collectif « Non à EDVIGE » Sophie Schweitzer, avocate et membre de la Ligue des Droits de l'Homme.
Contact :
nonaedvigelocale@mailoo.org
Pour signer la pétition et avoir plus d'infos :
http://nonaedvige.ras.eu.org

mardi 14 octobre 2008

Combattre la pauvreté

Ce mois de septembre a été marqué par la détérioration spectaculaire du système financier international confirmant les analyses portées par le mouvement social sur les méfaits de l’ultra libéralisme. Les émeutes dans de nombreux pays africains dues à la flambée des prix de produits de première nécessité étaient le signe avant coureur des profondes injustices qui se creusent entre les pays riches et les pays pauvres. Mais partout dans le monde la pauvreté augmente et touche de plus en plus de monde. Comment vivre en France aujourd’hui avec un revenu moyen de 800€ par mois ? Comment accepter que des droits aussi fondamentaux que le droit à l’éducation, le droit au logement, le droit à la culture soient bafoués pour de nombreux de nos concitoyens.

L’Etat doit agir avec autant de fermeté et de moyens pour combattre la pauvreté que pour sauver des établissements financiers qui ont spéculé sur le dos des pauvres. Le président SARKOZY a beau jeu de chercher les coupables après leur avoir fait des cadeaux fiscaux de 15 milliards d’euros. Nous assistons à une parodie de la politique pour masquer les insuffisances des gouvernements de la droite la plus sectaire depuis des lustres.

Le respect et la dignité

A Bischheim, la Droite a le projet de ne plus scolariser à l’école At Home des enfants dont les parents, demandeurs d’asile, sont hébergés au Foyer Sonacotra par le CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile). Rappelons que les CADA sont gérés par l’Etat et la loi fait obligation de scolariser tous les enfants de moins de 16 ans, y compris les enfants de familles demandeurs d’asile ou sans papiers.

La politique de HORTEFEUX est une régression des principes qui régissent le droit d’asile et le respect des migrants. La France, et en particulier l’Alsace, s’est construite dans sa richesse et sa diversité par les apports successifs des immigrés polonais, italiens, espagnols, portugais, algériens, marocains, turcs, africains… Bischheim est à l’image de la France et de l’Alsace : métissée, riche des cultures de ses communautés, ouverte au monde. L’histoire et la mémoire de l’immigration sont au cœur aujourd’hui d’une société tolérante et chaleureuse.

Poursuivons toutes et tous ensemble ce vivre ensemble !


Richard Sancho Andreo

Conseiller municipal

mardi 30 septembre 2008

Assemblée générale du Réseau Education Sans Frontières






Le Réseau Education Sans Frontières du Bas-Rhin
vous invite à son Assemblée Générale

mardi 15 octobre 2008 à 20 h.

à la maison des Syndicats
1, rue Sédillot à STRASBOURG
salle A (rez de chaussée)

Ordre du jour :
  1. bilan de l'été et de la rentrée
  2. situation générale actuelle
  3. conseils aux parrains
  4. renforcement du groupe par de nouveaux bénévoles
  5. actions à venir et à préparer
  6. points divers

lundi 29 septembre 2008

Cercle du silence


À Strasbourg comme dans les autres villes de France, des hommes, des femmes et des enfants vivent dans la peur constante d'être arrêtés par la police. Ils se cachent, sursautent dès qu'on frappe à la porte. Ils ont peur chaque fois qu'il leur faut se déplacer et sortir, pour accompagner leurs enfants à l'école ou chez le médecin, pour chercher leur courrier ou de quoi se nourrir…

Tout près de chez nous, à une dizaine de kilomètres de Strasbourg, se trouve le Centre de Rétention de Geispolsheim où on les enferme en attendant d'exécuter leur renvoi vers leur pays d'origine. La loi prévoit qu'on peut les enfermer durant 32 jours dans l'attente de leur expulsion.

Quel est donc leur crime ? Être démuni de papiers car ils n'ont pas pu obtenir d'autorisation de séjour (au titre du droit d'asile, de leurs liens familiaux en France, de la gravité de leur état de santé…) ou, alors qu'ils étaient entrés sur le territoire français en toute légalité, le renouvellement de leur titre de séjour a été interrompu, souvent après des années de séjour régulier.

Au plan national, l'objectif fixé par le gouvernement de 25 000 reconduites à la frontière en 2007 a été porté à 26 000 reconduites en 2008. En 2007, 839 personnes ont été enfermées et 475 personnes ont été expulsées de Geispolsheim.

De véritables tragédies humaines ont lieu quotidiennement à Strasbourg et elles ne cessent de se multiplier et de s’aggraver. Nous avons la conviction qu’elles sont largement méconnues d’un très grand nombre.

Désormais, c’est en notre nom et arbitrairement que des personnes sont expulsées loin de leurs lieux d’asile, de leurs lieux de vie, de leurs lieux de travail, de leurs cercles d’amis.

C’est en notre nom et arbitrairement que des demandeurs d’asile sont renvoyés dans leur pays d’origine dont ils cherchaient à fuir les persécutions.
C’est en notre nom et arbitrairement qu’un père ou une mère est arraché à ses enfants.
C’est en notre nom et arbitrairement que des enfants, des personnes âgées, des personnes gravement malades sont enfermées dans des centres de rétention dans l’attente de leur expulsion.

L'objectif du chiffre opère une véritable entreprise de déshumanisation qui cache le drame des êtres humains frappés par son application aveugle. Les agents, administratifs, judiciaires, policiers, sont de plus en plus nombreux à exprimer leur malaise de devoir incarner un des maillons d’une chaîne d'exécution dont personne ne se tient vraiment pour responsable.
Nous croyons que nous sommes tous responsables.

Le respect de la Loi a pour finalité de nous permettre de vivre les uns avec les autres. Jamais la loi ne devrait être convoquée pour anéantir les plus faibles d'entre nous. Derrière le chiffre à atteindre disparaissent le visage et l'histoire réelle de ces autres qui voudraient tant être des nôtres.

Lorsqu’on les enferme et qu’on les expulse, c’est notre propre humanité qu’on détruit.
Parce que le cercle de silence est une action non-violente de protestation qui rassemble des hommes et des femmes de divers horizons et convictions philosophiques, politiques ou religieux, nous appelons toutes celles et ceux qui souhaitent s’associer à notre protestation non violente et silencieuse à nous rejoindre le 30 de chaque mois, de 18 à 19 heures, Place Kléber à Strasbourg.

cercledesilence.strasbourg@gmail.com

jeudi 25 septembre 2008

si vous voulez quitter le conseil, vous pouvez partir...

Si vous voulez quitter le Conseil vous pouvez partir ...
Voilà comment le Maire a réagit à notre déclaration que vous pouvez lire ci-dessous

Monsieur le Maire,

Alertés par un article paru dans la presse samedi 20 septembre, nous avons eu connaissance d’un courrier (signé Bernadette GILLOT, adjointe à l’Education) daté du 10 septembre 2008 du Maire de Bischheim au Maire de Schiltigheim (à l’attention de Yves BOURGAREL, adjoint en charge de l’Education).

Cette lettre notifie la décision de BISCHHEIM de ne plus scolariser les enfants de demandeurs d’asile, résidant au centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) situé rue du Gal de Gaulle à Hoenheim.

Jusqu’à ce jour, ces enfants étaient scolarisés à l’école AT HOME, en dérogation et en accord avec la ville de HOENHEIM.

Les raisons évoquées sont : les effectifs chargés de l’école AT HOME

Vous avez vous même fait voter en Conseil municipal des modifications sur la carte scolaire de ce secteur, pour augmenter les effectifs de l’école AT HOME. A présent, vous vous servez de l’argument de l’effectif pour vous débarrasser des familles de demandeurs d’asile.

Vous évoquez par ailleurs les difficultés rencontrées par les écoles AT HOME en "n’étant pas classées en Z.E.P.". Or vous n’êtes pas sans savoir que c’est à la commune de doter les écoles maternelles et élémentaires des moyens nécessaires à leur fonctionnement. Nous vous y avons encouragés et soutenus à plusieurs reprises. Quant aux suppressions des différentes classes à Bischheim, on ne vous a pas beaucoup entendu à ce sujet. Vous vous êtes contenté de prendre acte des suppressions. Vous avez même refusé notre proposition de motion pour le maintien de ces classes.

Enfin, comment ne pas être surpris, à la lecture de la lettre, de découvrir que les maires de Bischheim et de Hoenheim ne connaissent pas les périmètres de leur communes : "après vérification, il s’avère que le CADA constitue une enclave de votre ban communal (Schiltigheim) à BISCHHEIM et que l’adresse n’est que postale".

Quoiqu’il en soit, et quelques soient les raisons, cette décision prise le 10 septembre, plus d’une semaine après la rentrée scolaire, de manière unilatérale, en catimini, est absolument scandaleuse. C’est une façon honteuse et minable de traiter des enfants et leurs familles dont la situation est déjà plus que difficile à vivre et que nous ne souhaiterions à personne d’entre nous.
C’est la première fois depuis que nous sommes élus (8 ans pour certains) que nous nous trouvons face à une décision qui heurte les valeurs les plus profondes qui motivent notre engagement politique.

Valeurs des Droits de l’Homme, d’accueil, de solidarité et d’éducation pour tous.

C’est la raison pour laquelle, faute d’un engagement formel de votre part, à revenir sur cette décision, nous quittons cette séance de Conseil.

La sérénité qui était de mise en conseil municipal jusqu’à ce jour aura du mal à perdurer à ce genre de décision. Sachez que nous le regrettons sincèrement.

Enfin nous nous adressons à l’ensemble des conseillers municipaux pour rappeler que jamais un problème ne trouve de solution dans la désignation d’un bouc émissaire, fussent des enfants de demandeurs d’Asile.

Lettre de B GILLOT à Y BOURGAREL


cliquez sur l'image

Lettre à Monsieur le Maire

Le 20 septembre 2008


Monsieur Le Maire,

Nous vous faisons part de notre indignation à la lecture de l’article des DNA du samedi 20 septembre, concernant la scolarisation des enfants des familles demandeurs d’asile, hébergés par le Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile.

Si des problèmes devaient se poser à l’école At Home, il serait inadmissible qu’ils ne puissent être discutés en temps voulu dans le cadre de la Commission Éducation, instance prévue à cet effet.

Nous notons que ces questions n’ont jamais été abordées jusqu’à présent et qu’elles ne sont pas plus à l’ordre du jour de la prochaine réunion prévue le 30 septembre 2008.

Nous vous demandons d’apporter un démenti formel aux décisions mentionnées dans l’article des DNA et de réunir en urgence la commission Education afin d’aborder ce point précis.


Pour le groupe des élus du groupe d’opposition


Nicolas BOUYER et Gérard SCHANN
Membres de la Commission Education

dimanche 21 septembre 2008

Cahiers de Bischheim septembre 2008

Cahiers de Bischheim septembre 2008

Une rentrée combative

Il est difficile de savoir ce que sera l’évolution économique et sociale de la France et de l’Europe. Ce qui est sûr, c’est que les derniers mois ont été très durs pour les familles : augmentation des prix alimentaires et de l’essence, détérioration des conditions de travail, mise à mal de la protection sociale. Les cadeaux fiscaux du gouvernement aux plus riches n’ont fait qu’accentuer le malaise. Il faut aussi expliquer aux citoyens que si l’Etat fait des économies, c’est sur le dos des communes, des départements, des conseils régionaux. Si vous regardez votre fiche d’imposition vous verrez qu’une partie des impôts sert à financer la vie quotidienne des habitants : le transport, les services sociaux, la protection de l’enfant, l’aide sociale. Mais ces services publics ne sont pas assurés par l’Etat. Aujourd’hui les communes sont en première ligne des services publics. Nous devrons nous battre pour en assurer la qualité et l’égalité d’accès pour tous.

L’école des quatre jours


S’il est possible de critiquer la semaine de quatre jours pour des raisons d’équilibre et de respect du rythme des enfants, il est vrai aussi que les parents semblent l’approuver. Par contre pour les parents qui travaillent le samedi, rien n’est prévu. Mais à y regarder de plus près, il faut expliquer aux parents que pour l’ensemble des enfants les trois heures du samedi matin manqueront à l’appel pour des activités d’éveil et d’ouverture de l’école. Rappelons qu’au final seuls les enfants en difficultés auront plus d’heures de classe que les autres. Cette réforme n’a pas été discutée et elle ne répond pas aux besoins d’aujourd’hui. Elle met en difficultés les innovations pédagogiques car le temps scolaire est essentiellement consacré aux seuls apprentissages. Il nous faudra rester très vigilants sur l’application de cette réforme à Bischheim.

A la communauté musulmane de Bischheim, en cette période Ramadan nous adressons un message de fraternité.

Liste PS-Verts « Changer Bischheim »
Nicolas Bouyer, Laetitia Heizmann, Zoubida Naïli, Annie Romilly, Richard Sancho Andreo, Gérard Schann, Gérard Schimmer.


Vous pouvez nous rencontrer :
Samedi 4 octobre de 9h00 à 11h00
Samedi 25 octobre de 9h00 à 11h00
Samedi 6 décembre de 9h00 à 11h00
Permanences des élus au 12, rue de la Tuilerie à Bischheim.

jeudi 18 septembre 2008

La rentrée politique à Bischheim



Bonjour Chère lectrice, Cher lecteur du blog « Changer Bischheim »,
Après la pause de l’été, les sept élus de la liste PS-VERTS ont repris leurs activités en phase avec les différentes manifestations du mois de septembre.
Mais en juillet et août, nous avons été présents à l’assemblée générale du FC Mars, pour le concours des jardins et des balcons fleuris, à la Fête annuelle de "La Voûte Etoilée", la fête de la musique des pompiers et celle du FC Soleil, et à la rencontre montagnarde des Amis de la nature...
Nous avons mis à profit aussi la rentrée pour nous réunir et établir les priorités des prochains mois.

Nous avons décidé de tenir des permanences, une fois par mois, au bureau des élus, 12, rue de la Tuilerie, les samedis matins de 9.00 à 11.00. Nous tiendrons aussi des permanences dans les restaurants de Bischheim et nous les annoncerons dans les DNA.
Une de nos priorités sera la présence auprès des habitants en répondant à leurs demandes de rencontre.
Vous pouvez nous contacter en nous écrivant à la Mairie, en s’adressant directement à nous, en envoyant un message.

Vous pouvez aussi participer aux commissions extra-municipales en téléphonant à la mairie.

Nous comptons sur votre détermination.
A très bientôt

Le groupe des élus PS-Verts de la liste « Changer Bischheim »



CONSEIL MUNICIPAL
JEUDI 25 SEPTEMBRE 2008 A 19.00
SALLE DU CHEVAL BLANC, AVENUE DE PERIGUEUX
OUVERT A TOUS LES HABITANTS

mercredi 17 septembre 2008

1 problème - 2 politiques - 3 exemples.

Lorsque l’on se rapporte à la politique actuelle de suppressions de postes d’enseignants (11000 en 2008 et 60000 sur 5ans !) telle qu’elle est voulue par Nicolas SARKOZY et mise en oeuvre par Xavier DARCOS, son ministre de l’éducation nationale, et sans vouloir récréer les débats qui opposent les tenants d’une rationalité affichée des services de l’état aux dénonciateurs d’une politique de mieux disant financier (sous couvert d’une démarche qui se veut pédagogique et qualitative), on voit bien ce qui sur le terrain et notamment dans les conséquences des suppressions de classes peut contredire les ambitions d’une telle politique.

En l’occurrence quand l’Elysée décide, ce sont d’abord les communes qui trinquent et à travers elles, le principe de l’égalité des chances que 3 républiques et 9 présidents successifs n’ont cessé de soutenir à travers l’institution scolaire.

C’est ainsi qu’en comparant le suivi de cette volonté Elyséenne au niveau de communes comme Bischheim, Eckbolsheim et Ostwald, on discerne aisément ce qu’il en coûte à trop vouloir se fondre dans les desideratas d’une politique mal taillée.

En la matière, pour un maire et son conseil municipal, deux choix demeurent possibles.
Soit
il considère les effectifs en cause à l’unique chapitre des enfants scolarisés dans le temps où la décision s‘impose (le nombre d’enfants scolarisés concernés par la ou les classes dont on envisage la suppression).
Soit
il considère ces mêmes effectifs comme les éléments d’un tout relevant d’une dynamique municipale, où l’on retrouve notamment, la prise en exergue de l’évolution d’éléments objectifs comme de la pyramides des âges à travers l’emploi la politique immobilière et les politiques sociales, comme des systèmes de valeurs qui touchent à la mixité sociale et générationnelle et à la nécessité de satisfaire aux critères de l’égalité des chances sociales (ainsi que le démontre fort bien Pierre ROSANVALLON dans son ouvrage La contre-démocratie - La politique à l’âge de la défiance - collection Les livres du nouveau monde - Ed du Seuil Paris 2006 ).

Dans le premier cas de figure, le fait d’adapter le nombre de classes aux seuls chiffres qui s’y rapportent ne pose guère de problèmes à ses exécutants, dans la mesure où ce qui prime, se rapporte plus à un suivisme administratif qu’à un réel souci d’en maîtriser les effets.

Dans le second cas, la volonté d’élargir les débats à des considérations sociales qui privilégient le vivre ensemble et l’égalité des facteurs de réussite dans les destins individuels, ne peut qu’entrer en contradiction avec des initiatives du genre de celles que développe l’actuel ministre de l’éducation nationale.

Dans ce débat de dupes, la situation pour un premier magistrat d’une commune peut se révéler très confortable s’il consent à se mouler dans le suivisme d’une démarche administrative qui l’exonère d’autant de ses responsabilités morales. Elle peut également devenir très vite pour lui un véritable casse tête s’il se mêle de soutenir les intérêts de ses administrés en s’efforçant de préserver les chances d’un avenir égal pour ses jeunes concitoyens quand on sait que les destinés de l’âge adulte se jouent dans les premières années de la vie.

Monsieur Jean Marie BEUTEL, maire socialiste d’OSTWALD s’est battu avec succès pour conserver une classe promise à sa disparition.

Monsieur André KLEIN MOSSER, maire U.M.P de Bischheim, 1er vice président du Conseil Général du Bas Rhin,
Monsieur André LOBSTEIN, maire U.M.P de Eckbolsheim, conseiller général du canton de Mundolsheim, ont préféré dans la même situation s’en remettre aux dictats de l’administration avec les conséquences que l’on imagine pour leurs administrés.

Dans ce jeu de bonneteau, les victimes ne sont guère entendues, ce n’est d’ailleurs pas le but de la manœuvre.

Post criptum

Au fait, qu’en pensent les habitants d’Eckbolsheim et de Bischheim qui sont aussi les électeurs de Messieurs LOBSTEIN et KLEIN MOSSER ?
Vos réponses sont les bienvenues.




Francis Alexis HAMMER
Secrétaire de la section du canton de Mundolsheim du Parti Socialiste

dimanche 15 juin 2008

Cahiers de Bischheim juin 2008

Des commissions pour débattre.

Les sept élus se sont répartis dans les commissions et les instances dans lesquelles l’opposition siège. Vous retrouverez ces informations sur le blog http://changerbischheim.blogspot.com. Nous avons décidé de faire régulièrement des comptes rendus des réunions avec les décisions prises. Cela vous permettra de mieux savoir où les élus participent et de les interpeller directement en fonction des problèmes soulevés. Nous organiserons si cela est nécessaire des réunions publiques pour vous associer aux décisions.

Participer aux commissions extra-municipales.

Il y a aussi les commissions extra-municipales ouvertes à tous les habitants de Bischheim : Commission urbanisme et développement durable, commission Environnement et cadre de vie, commission Vie culturelle, commission Cohésion sociale, commission Pôle jeunesse, commission Développement économique et emploi. Pour participer à ces commissions il suffit de s’y inscrire en adressant un courrier à Monsieur le Maire. Vous pouvez aussi nous contacter et nous ferons le nécessaire. Le principe est de participer le plus largement possible.

Le Messti à la dérive

Depuis plusieurs années, le Messti de Bischheim a perdu de son éclat et de sa capacité à mobiliser, notamment lors du Cortège, les associations de Bischheim et les très nombreux habitants qui venaient passer une soirée festive et animée. Réduire le Messti à des manèges et à un feu d’artifice de 15 minutes avec une bande son de Claude François (pour un coût de 10000 euros !), c’est peu respectueux des traditions et des talents d’aujourd’hui. La responsabilité de la municipalité dans ce gâchis est totale et il lui appartient d’apporter des réponses. L’OMSAL (Office Municipal des Sports, des Arts et des Loisirs) doit retrouver des moyens autonomes et être gérée en toute transparence par les associations.

Liste PS-Verts « Changer Bischheim »

Nicolas Bouyer, Laetitia Heizmann, Zoubida Naïli, Annie Romilly, Richard Sancho Andreo, Gérard Schann, Gérard Schimmer.

Pour une opposition constructive et vigilante


Cher(e) habitant(e) de Bischheim,

Après la campagne des municipales, l’équipe de Changer Bischheim s’est organisée. Les périodes après une campagne ne sont pas évidentes. Il y a le contre coup de la défaite et en même temps la nécessité de s’organiser pour répondre au mieux aux attentes des électeurs qui nous ont fait confiance.

Le blog sera un de nos supports de communication. Vous pouvez réagir ; faire des propositions. Il sera régulièrement alimenté avec une rubrique sur les initiatives citoyennes à Bischheim et sur la CUS.

Nous vous invitons aussi à participer aux séances du conseil municipal et aux commissions extra-municipales. Nous nous ferons d’autres propositions afin que vous soyez associés aux débats touchant à votre quotidien.

Nous restons fidèles à nos engagements et notre disponibilité sera constante, autant dans le travail municipal, que dans les différentes manifestations. Etre à l’écoute pour contribuer à un « mieux vivre ensemble » sera notre règle d’or.

Fidèles et constants.

Vos élus et toute l’équipe de Changer Bischheim

Nicolas Bouyer, Laetitia Heizmann, Zoubida Naïli, Annie Romilly, Richard Sancho Andreo, Gérard Schann, Gérard Schimmer.



mercredi 11 juin 2008

Les engagements dans des commissions ou des instances des élus de la liste Changer Bischheim

Les commissions municipales

Dans les commissions municipales ne siègent que les conseillers élus par le conseil municipal.

Commission Aménagement urbain, voirie, circulation

Richard Sancho Andre et Gérard Schimmer

Commission Permis de construire

Laetitia Heizmann et Gérard Schimmer

Commission Finances

Laetitia Heizmann et Zoubida Naïli

Commission Vie scolaire

Gérard Schann et Nicolas Bouyer

Commissions extra municipales

Dans les commissions extra municipales siègent les conseillers élus par le conseil municipal et elles sont ouvertes à tous les autres élus et aux habitants qui s’y inscrivent.

Commission urbanisme et développement durable

Zoubida Naïli et Gérard Schann

Commission Environnement et cadre de vie

Annie Romilly et Gérard Schimmer

Commission Vie culturelle

Laetitia Heizmann et Zoubida Naïli

Commission Cohésion sociale

Annie Romilly et Richard Sancho Andreo

Commission Pôle jeunesse

Nicolas Bouyer et Gérard Schann

Commission Développement économique et emploi

Laetitia Heizmann et Richard Sancho Andreo

Autres instances où siègent les élus de l’opposition

  • CCAS : Annie Romilly
  • Commission d’appel d’offres : Gérard Schimmer, suppléant : Richard Sancho Andreo
  • Syndicat des eaux et de l’assainissement du Bas-Rhin : Gérard Schann
  • SCAEB :Richard Sancho Andreo
  • Comité technique paritaire : Zoubida Naïli, suppléant : Richard Sancho Andreo
  • Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) : Nicolas Bouyer et Richard Sancho Andreo
  • OMSAL : Zoubida Naïli et Nicolas Bouyer
  • Comité d’animations sportives et culturelles : Gérard Schimmer

mardi 18 mars 2008

Une vague rose et verte sur la CUS

Ce dimanche 16 mars, l’Alsace et en particulier l’agglomération strasbourgeoise n’est pas restée à l’écart de la vague rose et verte qui a donné un sacré coup à Gauche à de nombreuses villes. Après Illkirch-Graffenstaden le 9 mars, Strasbourg, Ostwald et Schiltigheim ont des maires socialistes. Mais ce qui me semble essentiel dans les résultats avec la mobilisation des quartiers populaires, c’est les accords de gouvernance entre les socialistes et les verts.

Dans le canton de Bischheim, Zoubida Naïli au second tour a réalisé un score remarquable, avec le soutien des Verts. A Bischheim, elle est en tête au Bureau de vote N°1 (salle du Cheval Blanc) et au Bureau N°6 (Pruneliers). Ce bureau intègre notamment le quartier des écrivains. Avec 45.80% des voix à Bischheim Zoubida améliore son score des législatives et confirme les résultats des municipales malgré le courrier adressé par Monsieur Klein-Mosser aux abstentionnistes. Pour le second tour des cantonales il faut aussi relever que André Klein-Mosser est réélu grâce aux reports des voix des électeurs du FN. Nous aurons pour les prochaines échéances électorales à poursuivre notre travail d’explication.

La première séance d’installation du Conseil Municipal le vendredi 14 mars 2008 a été particulièrement rude. Le Maire, élu pour son cinquième mandat, n’a pas profité de cette occasion pour faire un discours d’ouverture à tous les habitants. Bien au contraire il a dénigré la campagne de notre liste, la considérant comme insultante pour la Ville. Il a même parlé de blasphème. Je lui rappellerai à l’occasion que nous sommes dans un état laïque et républicain et que le blasphème ne s’adresse qu’à un dieu. Les habitants qui nous ont soutenu et voté (et même les autres) apprécieront ! En tout cas nous avons pu dès le premier conseil, vérifier que Monsieur Klein-Mosser n’est pas prêt à tirer des leçons des résultats des élections.

Dans les prochaines semaines, après une réunion de bilan de la campagne avec les membres de la liste et les personnes qui nous ont soutenus, nous déciderons des actions à entreprendre pour que l’expression du plus grand nombre soit prise en compte.

Le blog, comme nos autres supports de communication, évolueront et nous sommes preneurs de toutes les bonnes idées.

Pour ma part, je continuerai régulièrement à vous livrer un bloc-notes.

Vos billets d’humeur et autres réactions sont les bienvenus.

Richard SANCHO ANDREO

Intervention de Richard SANCHO ANDREO au premier Conseil Municipal

Conseil municipal d’installation 14 mars 2008

Salle du Cheval Blanc

Monsieur le Maire, chers collègues anciens et nouveaux, il n’a échappé à personne que les élections municipales appartiennent au passé. Permettez-moi de remercier les services de la ville qui fournissent un gros travail de logistique pendant cette période et en particulier le Directeur Général des Services, Robert Becker, toujours disponible pour répondre à nos questions. Je reviendrais brièvement sur une question qui nous oppose avec Monsieur le maire, c’est celle de l’accessibilité à des locaux pour des réunions avec les habitants. Un élu ne peut remplir ses obligations que s’il peut rencontrer les habitants en toute circonstance et en tout lieu. Un des reproches des habitants est de ne pas nous voir plus souvent, y compris vous Monsieur le Maire, et il est regrettable que nous ne puissions avoir accès aux locaux municipaux existants dans les quartiers pour rencontrer les habitants. Réduire les permanences aux seuls restaurants est discriminatoire et excluant. Nous vous demandons d’inclure ce point dans le règlement intérieur.

Il est en tout cas indiscutable que la manière de prendre en compte, et de respecter la parole des habitants est aujourd’hui est un des points essentiels dans le choix des électeurs. Madame Keller et Monsieur Grossmann en ont fait l’amère découverte. Pour nous, leur départ ce sera un vrai soulagement, et aussi pour notre cher collègue Jean-Louis Hoerlé qui en subit les conséquences à la CCI avec tous ses projets bloqués.

A Bischheim, vous avez Monsieur le maire, frôlé la catastrophe. Pour votre chance vous avez réussi à ne pas avoir de liste dissidente sur votre droite. Aucune liste au centre et hop vous repartez pour un cinquième mandat.

Mais, je vous le dis en toute transparence et devant témoins, dont la presse dont je salue la présence après les hostilités, pour pas que vous me disiez que vous n’êtes pas content de moi, que nous sommes méchants avec vous : nous sommes dans l’opposition ! Mais, une opposition renforcée, légitimée par quasiment la moitié des électeurs votants, au fait des dossiers et présente partout. Nous resterons courtois mais comme vous n’avez pas tenu compte de nos nombreuses propositions pendant 7 ans, de nos alertes sur les finances, le budget, le commerce, le patrimoine, la concertation… bref, toutes les questions qui préoccupent grandement les habitants, nous serons encore plus tenaces.

En quelque sorte nous sommes déjà en campagne car cette ville que nous aimons tous dans cette enceinte de la démocratie locale a franchi un cap dimanche dernier : elle a repris des couleurs à Gauche. Pas tout à fait la Gauche des années 70, héritière du passé communiste et socialiste de Bischheim mais une gauche sociale et verte, une Gauche de citoyennes et de citoyens dans la diversité des origines et des cultures. Une Gauche soucieuse de l’intérêt collectif et des grands enjeux de notre temps : la réussite des enfants, le pouvoir d’achat, le développement durable.

Une Gauche qu’il n’est plus possible de diaboliser car elle gère des grandes villes et des petites. Dans notre agglomération, si les résultats de dimanche confirment les tendances du 1er tour, nous aurons une gouvernance socialiste et verte à la CUS, à Illkirch-Graffenstaden, à Ostwald peut-être, à Schiltigheim. A Hoenheim, le départ d’André Schneider ouvre aussi de nouvelles perspectives. Que deviendra l’enclave UMP de Bischheim ? Nous serons là aussi extrêmement vigilants pour que la voix de notre ville résonne davantage dans les enceintes de la CUS !


Et puis Monsieur le maire vous qui avez maintenu le cap en tenant la barre, je vous souhaite quand même bon vent, pas trop de tempête, et après ces péripéties, une belle croisière avec votre équipage municipal.

Richard Sancho Andreo

Conseiller municipal

Le maire fait du vélo ...

mais ne vous y trompez pas.
Il n'y a toujours pas de piste cyclable route de Bischwiller.


jeudi 13 mars 2008

Les cantonales à Bischheim :une claque pour Monsieur Klein-Mosser !

Loin des débats médiatiques, il faut bien que les habitants de la 7ième Ville du Département du Bas-Rhin et 10ième Ville alsacienne avec plus de 17000 habitants aient quelques analyses des résultats des élections municipales et cantonales. Il avait échappé à pas mal d’observateurs politiques que le maire-conseiller général UMP sortant, Monsieur André Klein-Mosser, était vice-président du Conseil Général, en responsabilité de l’action sociale (soit 54% du budget), président de l’OPUS, de l’ADEUS, de la SCAEB, de la Régie de Quartier des écrivains… bref une quinzaine de « petites responsabilités » pour un seul homme. Ce cumulard de postes et de responsabilités a pourtant réussi depuis des années à ne pas faire parler de lui. Tous ces postes, il les doit à un système bien rodé sur sa commune et le canton de Bischheim où il brille par son absence en tant que conseiller général.

Pourtant malgré cette protection due à ses multiples fonctions et à son absence des débats politiques, il a bien failli dimanche dernier ne pas pouvoir garder son cinquième mandat de maire à 66 ans. Mais là où les analystes extérieurs n’ont pas relayé l’information c’est au niveau des cantonales.

Si aux élections Municipales Monsieur Klein-Mosser rassemble 53.69% des voix(2454), aux élections cantonales, il arrive péniblement à 45.96% des voix (1859 voix). Une sacrée différence avec les résultats des élections municipales et aussi une sanction sur son bilan de conseiller général sortant.

Mais où sont allés les électeurs ? A Gauche ? Non : Zoubida Naïli (ps) et Jean-Pierre Voyer (Verts) totalisent 1849 voix, soit 45.71%. A l’extrême droite ? Oui : le candidat du FN totalise 337 voix, soit 8.33%.

Il n’échappe à personne qu’aux élections municipales, les électeurs du FN ont voté Monsieur André Klein-Mosser. Il ne pouvait en être autrement quand l’attaque sournoise contre la liste Changer Bischheim portait essentiellement sur « les étrangers » de la Ville, candidats aux élections.

Evidemment l’électeur est libre de son choix mais l’élu est responsable de ses actes. En l’occurrence à Bischheim, l’électeur ne peut pas ne pas savoir que la droite locale ne doit sa réélection qu’au fond de commerce de l’extrême droite développé par le Président Sarkozy, mardi dernier à Toulon.

Voilà une raison de plus pour nous battre pour que Zoubida NAILI soit élue dimanche prochain : contribuer à une société de la diversité et de la fraternité.

Richard Sancho Andreo

mercredi 12 mars 2008

DIMANCHE 16 MARS 2008, votez Zoubida NAILI

MOBILISONS NOUS POUR ELIRE ZOUBIDA NAILI CONSEILLERE GENERALE

DIMANCHE 16 MARS 2008

Chère bischheimoise, cher bischheimois,

Vous avez été nombreux à voter dimanche dernier pour la liste Changer Bischheim que j’ai eu l’honneur de conduire. 46.31% des électeurs votants ont porté leurs voix pour le changement et la démocratie à Bischheim. 168 voix nous ont éloignés de la victoire tant attendue par les habitants de notre ville. Les bureaux N°1 (salle du Cheval du Blanc) et N°2, salle du Cercle ont voté en majorité pour la liste Changer Bischheim. Dans tous les bureaux de vote nous avons largement progressé et au Bureau N°6 (Pruneliers), Zoubida Naïli, conseillère municipale et candidate aux cantonales est arrivée en tête.

Je vous demande de vous mobiliser pour venir dimanche prochain donner votre voix à Zoubida NAILI, candidate soutenue par le Parti Socialiste et les VERTS.

Zoubida NAILI est la candidate du progrès et du renouvellement. Elle est la seule candidate aujourd’hui à être en mesure de défendre les habitants des quartiers de Bischheim.


EN VOTANT POUR ZOUBIDA NAILI VOUS PERMETTREZ A BISCHHEIM DE S'INSCRIRE DANS LA DYNAMIQUE DU CHANGEMENT SUR STRASBOURG ET LA CUS AVEC JACQUES BIGOT, ROLAND RIES, ALAIN JUND, RAPHAEL NISAND, ANDREE BUCHMANN, ET SONIA BARTHELET.


Richard SANCHO ANDREO

lundi 10 mars 2008

Notre contrat avec les habitants de Bischheim

Au lendemain du 9 mars, ma première pensée va aux 2117 électeurs qui ont soutenu la liste Changer Bischheim. Je les remercie profondément pour leur soutien. Votre liste avec 46.31% des voix a manqué de peu pour ouvrir une alternance à ¼ de siècle de pouvoir de Monsieur Klein-Mosser. Avec 337 voix d’écart, notre légitimité est renforcée et nous porterons haut et fort les idées et les valeurs que nous avons défendues tout au long des sept d’années d’opposition et pendant la campagne. Nous regrettons la manière dont le vote des personnes âgées a été instrumentalisé. Nous continuerons notre travail avec détermination et dévouement sans exclusive en ayant à l’esprit de contribuer à construire une ville fraternelle.

A tous les habitants de Bischheim je réitère au nom de la liste et du groupe des élus PS-VERTS notre volonté d’écoute et de disponibilité.

A très bientôt

Richard SANCHO ANDREO

Les sept élus de la liste

Changer Bischheim


1 Richard SANCHO ANDREO













2 Zoubida NAILI


3 Gérard SCHANN



4 Annie ROMILLY


5 Gérard SCHIMMER



6 Laetitia HEIZMANN


7 Nicolas BOUYER


L’équipe d’opposition PS-VERTS sort renforcée avec maintenant sept élus (auparavant quatre élus).