mardi 18 mars 2008

Une vague rose et verte sur la CUS

Ce dimanche 16 mars, l’Alsace et en particulier l’agglomération strasbourgeoise n’est pas restée à l’écart de la vague rose et verte qui a donné un sacré coup à Gauche à de nombreuses villes. Après Illkirch-Graffenstaden le 9 mars, Strasbourg, Ostwald et Schiltigheim ont des maires socialistes. Mais ce qui me semble essentiel dans les résultats avec la mobilisation des quartiers populaires, c’est les accords de gouvernance entre les socialistes et les verts.

Dans le canton de Bischheim, Zoubida Naïli au second tour a réalisé un score remarquable, avec le soutien des Verts. A Bischheim, elle est en tête au Bureau de vote N°1 (salle du Cheval Blanc) et au Bureau N°6 (Pruneliers). Ce bureau intègre notamment le quartier des écrivains. Avec 45.80% des voix à Bischheim Zoubida améliore son score des législatives et confirme les résultats des municipales malgré le courrier adressé par Monsieur Klein-Mosser aux abstentionnistes. Pour le second tour des cantonales il faut aussi relever que André Klein-Mosser est réélu grâce aux reports des voix des électeurs du FN. Nous aurons pour les prochaines échéances électorales à poursuivre notre travail d’explication.

La première séance d’installation du Conseil Municipal le vendredi 14 mars 2008 a été particulièrement rude. Le Maire, élu pour son cinquième mandat, n’a pas profité de cette occasion pour faire un discours d’ouverture à tous les habitants. Bien au contraire il a dénigré la campagne de notre liste, la considérant comme insultante pour la Ville. Il a même parlé de blasphème. Je lui rappellerai à l’occasion que nous sommes dans un état laïque et républicain et que le blasphème ne s’adresse qu’à un dieu. Les habitants qui nous ont soutenu et voté (et même les autres) apprécieront ! En tout cas nous avons pu dès le premier conseil, vérifier que Monsieur Klein-Mosser n’est pas prêt à tirer des leçons des résultats des élections.

Dans les prochaines semaines, après une réunion de bilan de la campagne avec les membres de la liste et les personnes qui nous ont soutenus, nous déciderons des actions à entreprendre pour que l’expression du plus grand nombre soit prise en compte.

Le blog, comme nos autres supports de communication, évolueront et nous sommes preneurs de toutes les bonnes idées.

Pour ma part, je continuerai régulièrement à vous livrer un bloc-notes.

Vos billets d’humeur et autres réactions sont les bienvenus.

Richard SANCHO ANDREO

Intervention de Richard SANCHO ANDREO au premier Conseil Municipal

Conseil municipal d’installation 14 mars 2008

Salle du Cheval Blanc

Monsieur le Maire, chers collègues anciens et nouveaux, il n’a échappé à personne que les élections municipales appartiennent au passé. Permettez-moi de remercier les services de la ville qui fournissent un gros travail de logistique pendant cette période et en particulier le Directeur Général des Services, Robert Becker, toujours disponible pour répondre à nos questions. Je reviendrais brièvement sur une question qui nous oppose avec Monsieur le maire, c’est celle de l’accessibilité à des locaux pour des réunions avec les habitants. Un élu ne peut remplir ses obligations que s’il peut rencontrer les habitants en toute circonstance et en tout lieu. Un des reproches des habitants est de ne pas nous voir plus souvent, y compris vous Monsieur le Maire, et il est regrettable que nous ne puissions avoir accès aux locaux municipaux existants dans les quartiers pour rencontrer les habitants. Réduire les permanences aux seuls restaurants est discriminatoire et excluant. Nous vous demandons d’inclure ce point dans le règlement intérieur.

Il est en tout cas indiscutable que la manière de prendre en compte, et de respecter la parole des habitants est aujourd’hui est un des points essentiels dans le choix des électeurs. Madame Keller et Monsieur Grossmann en ont fait l’amère découverte. Pour nous, leur départ ce sera un vrai soulagement, et aussi pour notre cher collègue Jean-Louis Hoerlé qui en subit les conséquences à la CCI avec tous ses projets bloqués.

A Bischheim, vous avez Monsieur le maire, frôlé la catastrophe. Pour votre chance vous avez réussi à ne pas avoir de liste dissidente sur votre droite. Aucune liste au centre et hop vous repartez pour un cinquième mandat.

Mais, je vous le dis en toute transparence et devant témoins, dont la presse dont je salue la présence après les hostilités, pour pas que vous me disiez que vous n’êtes pas content de moi, que nous sommes méchants avec vous : nous sommes dans l’opposition ! Mais, une opposition renforcée, légitimée par quasiment la moitié des électeurs votants, au fait des dossiers et présente partout. Nous resterons courtois mais comme vous n’avez pas tenu compte de nos nombreuses propositions pendant 7 ans, de nos alertes sur les finances, le budget, le commerce, le patrimoine, la concertation… bref, toutes les questions qui préoccupent grandement les habitants, nous serons encore plus tenaces.

En quelque sorte nous sommes déjà en campagne car cette ville que nous aimons tous dans cette enceinte de la démocratie locale a franchi un cap dimanche dernier : elle a repris des couleurs à Gauche. Pas tout à fait la Gauche des années 70, héritière du passé communiste et socialiste de Bischheim mais une gauche sociale et verte, une Gauche de citoyennes et de citoyens dans la diversité des origines et des cultures. Une Gauche soucieuse de l’intérêt collectif et des grands enjeux de notre temps : la réussite des enfants, le pouvoir d’achat, le développement durable.

Une Gauche qu’il n’est plus possible de diaboliser car elle gère des grandes villes et des petites. Dans notre agglomération, si les résultats de dimanche confirment les tendances du 1er tour, nous aurons une gouvernance socialiste et verte à la CUS, à Illkirch-Graffenstaden, à Ostwald peut-être, à Schiltigheim. A Hoenheim, le départ d’André Schneider ouvre aussi de nouvelles perspectives. Que deviendra l’enclave UMP de Bischheim ? Nous serons là aussi extrêmement vigilants pour que la voix de notre ville résonne davantage dans les enceintes de la CUS !


Et puis Monsieur le maire vous qui avez maintenu le cap en tenant la barre, je vous souhaite quand même bon vent, pas trop de tempête, et après ces péripéties, une belle croisière avec votre équipage municipal.

Richard Sancho Andreo

Conseiller municipal

Le maire fait du vélo ...

mais ne vous y trompez pas.
Il n'y a toujours pas de piste cyclable route de Bischwiller.


jeudi 13 mars 2008

Les cantonales à Bischheim :une claque pour Monsieur Klein-Mosser !

Loin des débats médiatiques, il faut bien que les habitants de la 7ième Ville du Département du Bas-Rhin et 10ième Ville alsacienne avec plus de 17000 habitants aient quelques analyses des résultats des élections municipales et cantonales. Il avait échappé à pas mal d’observateurs politiques que le maire-conseiller général UMP sortant, Monsieur André Klein-Mosser, était vice-président du Conseil Général, en responsabilité de l’action sociale (soit 54% du budget), président de l’OPUS, de l’ADEUS, de la SCAEB, de la Régie de Quartier des écrivains… bref une quinzaine de « petites responsabilités » pour un seul homme. Ce cumulard de postes et de responsabilités a pourtant réussi depuis des années à ne pas faire parler de lui. Tous ces postes, il les doit à un système bien rodé sur sa commune et le canton de Bischheim où il brille par son absence en tant que conseiller général.

Pourtant malgré cette protection due à ses multiples fonctions et à son absence des débats politiques, il a bien failli dimanche dernier ne pas pouvoir garder son cinquième mandat de maire à 66 ans. Mais là où les analystes extérieurs n’ont pas relayé l’information c’est au niveau des cantonales.

Si aux élections Municipales Monsieur Klein-Mosser rassemble 53.69% des voix(2454), aux élections cantonales, il arrive péniblement à 45.96% des voix (1859 voix). Une sacrée différence avec les résultats des élections municipales et aussi une sanction sur son bilan de conseiller général sortant.

Mais où sont allés les électeurs ? A Gauche ? Non : Zoubida Naïli (ps) et Jean-Pierre Voyer (Verts) totalisent 1849 voix, soit 45.71%. A l’extrême droite ? Oui : le candidat du FN totalise 337 voix, soit 8.33%.

Il n’échappe à personne qu’aux élections municipales, les électeurs du FN ont voté Monsieur André Klein-Mosser. Il ne pouvait en être autrement quand l’attaque sournoise contre la liste Changer Bischheim portait essentiellement sur « les étrangers » de la Ville, candidats aux élections.

Evidemment l’électeur est libre de son choix mais l’élu est responsable de ses actes. En l’occurrence à Bischheim, l’électeur ne peut pas ne pas savoir que la droite locale ne doit sa réélection qu’au fond de commerce de l’extrême droite développé par le Président Sarkozy, mardi dernier à Toulon.

Voilà une raison de plus pour nous battre pour que Zoubida NAILI soit élue dimanche prochain : contribuer à une société de la diversité et de la fraternité.

Richard Sancho Andreo

mercredi 12 mars 2008

DIMANCHE 16 MARS 2008, votez Zoubida NAILI

MOBILISONS NOUS POUR ELIRE ZOUBIDA NAILI CONSEILLERE GENERALE

DIMANCHE 16 MARS 2008

Chère bischheimoise, cher bischheimois,

Vous avez été nombreux à voter dimanche dernier pour la liste Changer Bischheim que j’ai eu l’honneur de conduire. 46.31% des électeurs votants ont porté leurs voix pour le changement et la démocratie à Bischheim. 168 voix nous ont éloignés de la victoire tant attendue par les habitants de notre ville. Les bureaux N°1 (salle du Cheval du Blanc) et N°2, salle du Cercle ont voté en majorité pour la liste Changer Bischheim. Dans tous les bureaux de vote nous avons largement progressé et au Bureau N°6 (Pruneliers), Zoubida Naïli, conseillère municipale et candidate aux cantonales est arrivée en tête.

Je vous demande de vous mobiliser pour venir dimanche prochain donner votre voix à Zoubida NAILI, candidate soutenue par le Parti Socialiste et les VERTS.

Zoubida NAILI est la candidate du progrès et du renouvellement. Elle est la seule candidate aujourd’hui à être en mesure de défendre les habitants des quartiers de Bischheim.


EN VOTANT POUR ZOUBIDA NAILI VOUS PERMETTREZ A BISCHHEIM DE S'INSCRIRE DANS LA DYNAMIQUE DU CHANGEMENT SUR STRASBOURG ET LA CUS AVEC JACQUES BIGOT, ROLAND RIES, ALAIN JUND, RAPHAEL NISAND, ANDREE BUCHMANN, ET SONIA BARTHELET.


Richard SANCHO ANDREO

lundi 10 mars 2008

Notre contrat avec les habitants de Bischheim

Au lendemain du 9 mars, ma première pensée va aux 2117 électeurs qui ont soutenu la liste Changer Bischheim. Je les remercie profondément pour leur soutien. Votre liste avec 46.31% des voix a manqué de peu pour ouvrir une alternance à ¼ de siècle de pouvoir de Monsieur Klein-Mosser. Avec 337 voix d’écart, notre légitimité est renforcée et nous porterons haut et fort les idées et les valeurs que nous avons défendues tout au long des sept d’années d’opposition et pendant la campagne. Nous regrettons la manière dont le vote des personnes âgées a été instrumentalisé. Nous continuerons notre travail avec détermination et dévouement sans exclusive en ayant à l’esprit de contribuer à construire une ville fraternelle.

A tous les habitants de Bischheim je réitère au nom de la liste et du groupe des élus PS-VERTS notre volonté d’écoute et de disponibilité.

A très bientôt

Richard SANCHO ANDREO

Les sept élus de la liste

Changer Bischheim


1 Richard SANCHO ANDREO













2 Zoubida NAILI


3 Gérard SCHANN



4 Annie ROMILLY


5 Gérard SCHIMMER



6 Laetitia HEIZMANN


7 Nicolas BOUYER


L’équipe d’opposition PS-VERTS sort renforcée avec maintenant sept élus (auparavant quatre élus).

samedi 8 mars 2008

Un seul tour !

Attention

à Bischheim, il n'y aura qu'un seul tour
pour les élections municipales

le dimanche 9 mars

Cela est lié au fait qu'il n'y a que deux listes.

Faites le savoir autour de vous.

les bureaux de vote sont ouverts de 8h. à 18h.
votez CHANGER BISCHHEIM

Message de Richard SANCHO

Discours de Richard SANCHO au meeting de fin de campagne

Pour une Ville Solidaire et Dynamique


Chers Amis,

Chères habitantes, chers habitants de Bischheim

Je reconnais dans la salle du Cercle des visages familiers de toutes celles et tous ceux qui nous ont rejoint tout au long de la campagne. Une campagne que nous avons commencé depuis 2001, lors des dernières élections municipales en menant une opposition déterminée et lucide avec Zoubida Naïli, Catherine Cordier et Gérard Schann. Je voudrais ici, ce soir, publiquement les remercier pour leur engagement et leur sens du travail en équipe car c’est dans la fidélité aux valeurs de la Gauche que seul peut se construire une société juste et solidaire !

Fidélité aussi d’Ernest et d’Antoinette Stoecklé, fidélité aussi de Lisiane et Gérard Mougeot lâché par la Ville comme d’autres habitants, fidélité de nos anciens camarades socialistes, nombreux ce soir.

Je voudrais aussi devant vous tous remercier les 33 colistières et colistiers de la liste Changer Bischheim, eux et leurs familles, leurs enfants car une campagne c’est exigeant et il faut se donner à fond. Merci pour votre dynamisme dont les vidéos ont témoigné.

Merci à ceux qui nous ont permis d’organiser la campagne : Francine Schimmer, la mandataire financière, Maâmar Chaouche, le directeur de campagne, Alice et Jéremy, deux jeunes qui se sont rendus disponibles pour tracter, Sylvie, Régine et Lucienne de notre agence de communication, Jean pour les vidéos. Nos colleurs d’affiches, nos blogueurs et tous les commerçants et les restaurants qui nous ont si bien accueilli.

Voilà c’est cela aussi une campagne : de l’amitié, des rencontres passionnantes, des débats enflammés pour défendre un projet collectif que nous avons voulu débattre et partager avec le plus grand nombre d’habitants.

De ces rencontres, j’en ai retiré la conviction que le changement est possible à Bischheim. D’abord ¼ de siècle avec Monsieur Klein-Mosser et son équipe ça suffit ! Je pense qu’il a eu largement le temps de faire le tour du propriétaire et de gaspiller les atouts de Bischheim. Il a vidé les caisses, celles de la ville et celles des habitants qui ont du mal à joindre les deux bouts pendant qu’il emprunte à tour de bras. 25% d’augmentation des impôts locaux en 6 ans. Il a démoli le centre Ville et laissé disparaître les commerces les uns après les autres. Il voulait même démolir une maison alsacienne du 17ième siècle pour en faire un parking, rue de l’Eglise, lui le grand défenseur du patrimoine. Il nous dit maintenant qu’il va la démonter pour la remonter quelques mètres plus loin !

Non, Bischheim ce n’est pas le monopoly et l’écomusée à la fois. Bischheim est une ville avec des ha-bi-tants qui n’ont qu’une envie, c’est de vivre dignement !

Pas comme les habitants du Guirbaden enfermés maintenant avec des barrières. Pas comme les habitants du Quartier SNCF et du Quartier Piscine cernés par la pollution sonore et le pôle automobile. Pas comme les habitants du quartier des écrivains où les espaces de jeux sont à l’abandon. Je ne demande parfois où passe le jury des villes fleuries ! Ils doivent leur mettre des lunettes spéciales où les fleuris s’impriment.

Quartier après quartier, sur toute la ville nous avons entendu et recueilli les mêmes doléances : le Maire est aux abonnés absents ; les bailleurs sociaux demandent aux habitants de faire signer les pétitions ; la police n’est pas là au bon moment ! C’est inacceptable une Ville où les habitants sont livrés à eux-mêmes. Et quand des membres éminents de la liste UMP du Maire sortant m’interpellent dans la rue pour me dire « mais que voulez-vous donc changer ? ». Je leur réponds : d’abord prendre en considération et respecter la parole des habitants, surtout les plus faibles et les plus démunis !

Voilà notre engagement, le socle de notre pacte avec vous tous : rendre la Ville à ses habitants et rétablir une communauté de ville fraternelle et solidaire !

Monsieur Klein-Mosser a préempté cette ville, ses terrains, ses associations et son passé car le seul intérêt qui prime aujourd’hui dans cette ville est celui des intérêts privés.

Bischheim n’a pas à avoir honte de son passé de ville ouvrière et cheminot, de ville communiste et socialiste pendant 50 ans. Une ville où les strasbourgeois, les schillickois venaient danser en prenant le tramway.

25 années de politique de droite n’ont pas réussi à gommer le passé de notre Ville et c’est dans la continuité de ce combat que nous nous sommes engagés en constituant une liste socialiste et verte, ouverte à des citoyens engagés dans des associations de parents d’élèves, des syndicats, des actions humanitaires.

33 femmes et hommes dans une parité complète, de tous les quartiers, avec des compétences et une réelle volonté de faire bouger Bischheim.

Une équipe sans casting, un peu de ceci, un peu de cela ! Une équipe de GAUCHE avec la culture des VERTS, essentielle aujourd’hui pour notre planète et la démocratie au quotidien ; une culture socialiste indispensable pour défendre les acquis et faire avancer la solidarité ! et une culture de Bischheim : car notre ville de par la diversité de ses habitantes est riche en savoirs, en connaissances, en expériences de vie.

Et c’est de ces expériences que nous partirons dès le 10 mars au matin pour construire tous ensemble un avenir pour nos enfants à Bischheim. Un avenir fait de Tolérance et de Fraternité ; pour ensemble faire de Bischheim une Ville où il fait bon de vivre !

Notre programme vous l’avez eu : une fiscalité juste, la réussite éducative pour les enfants, une ville où le développement durable traversera toutes les politiques municipales.

C’est ambitieux ! Mais regardez-vous ! Je vous regarde ! Le changement est déjà dans cette salle : une société ouverte, chaleureuse, généreuse. Levons nous pour le changement ! Pour une Ville fraternelle et plus juste !

Richard SANCHO ANDREO

Une belle soirée à l'image de la campagne

Une belle soirée à l’image de la campagne

A l’affiche hier soir à la Salle du Cercle, la soirée de clôture de campagne de la liste « Changer Bischheim ».


Devant une assistance nombreuse et chaleureuse, Richard Sancho a rappelé l’objectif de cette soirée. Une conclusion politique à la campagne mais aussi une soirée conviviale pour remercier tous ceux qui depuis des semaines sont allés au contact de la population pour expliquer le programme de la liste et tous ceux qui ont soutenu cette action.

Il s’est félicité de trouver une assistance à l’image de la diversité de Bischheim. Enfants, jeunes, familles, actifs, ainés. Il a rappelé qu’il était temps de mettre un terme à la préemption de la ville par la municipalité en place. Il faut rappeler qu’ « il y a des habitants à Bischheim et il est temps de rendre Bischheim à ses habitants ».




Annie Romilly, fidèle sur la liste de gauche aux municipales, a rappelé l’urgence pour Bischheim de sortir de sa torpeur et de changer au bénéfice de ses habitants.

Gérard Schann a rappelé l’engagement naturel des Verts à gauche et a critiqué le programme de la liste « Tenir la barre » d’André Klein-Mosser. Un programme qui est l’inventaire de tout ce que cette équipe avait déjà promis il y a six ans et n’a pas fait tel que : la sauvegarde du patrimoine, la non-augmentation des impôts locaux, la rénovation de l’école du centre.

Zoubida Naïli a rappelé les valeurs de respect, égalité et solidarité qui fondent et encadrent le programme de « Changer Bischheim ».


Richard Sancho Andreo a conclu en appelant au vote et à la victoire le 9 mars.



Ont été ensuite projetées les vidéos témoignages des colistiers, vidéos qui peuvent être visionnées sur le blog.






Un buffet et bal, animé par l’orchestre Chrysalide, a ensuite réuni les participants, à l’image de ce que souhaite la liste « Changer Bischheim », une ville où il fait bon vivre.

Donner de l’espoir et construire ensemble le changement

Il y a à Bischheim un décalage entre les discours d’autosatisfaction de la Droite locale, les photos des réalisations sur papier glacé du Maire-Vice-président du Conseil Général et président d’une quinzaine d’organismes et d’associations diverses et le quotidien de ses habitants. Au vu de tant de magnificences étalées à longueur de pages des brochures, on se dit qu’il doit faire bon vivre à Bischheim.

Mais vivre à Bischheim est parfois plus une obligation qu’un choix. Le constat est sévère mais lucide : les voitures ont envahi tous les espaces et les trottoirs, le vélo n’est pas le bienvenu, les lieux de détente pour les parents avec des petits enfants sont rares….

A force d’arpenter les rues, de fréquenter les commerces, le doute s’installe, lentement, insidieusement. Car bigre ! À vouloir respirer, à vouloir faire ses courses au centre de ville, à vouloir exister tout simplement, on s’aperçoit très vite, que vivre à Bischheim relève du parcours du combattant.

Une circulation démentielle sur les principaux axes de circulation, des commerces qui ferment, des bus qui se font attendre et des pistes cyclables qui se perdent à l’entrée de la ville. On se prend alors à rêver d’un ailleurs un peu moins gris, un peu plus vert, avec des rues où l’on ne serait pas obligé de hurler pour se faire entendre !

Voilà donc une ville, où toutes traces du passé tendent à être rabotées, laminées, bétonnisées ; une ville qui cherche son identité, une ville où, mis à part les géraniums omniprésents à la belle saison, on chercherait en vain, (si ce n’étaient les panneaux indicateurs), où bat le cœur de la ville.

Et puis il y a les quartiers qui se demandent qui ils sont, tant est grande la distance symbolique, la distance réelle qui les sépare de « la ville » ; une ville qui leur parait de moins en moins la leur. Cette ville où le quotidien est pesant, cette ville où l’on emprunte pour pouvoir payer ses impôts locaux, cette ville où les écoles manquent de moyens et où les classes moyennes s’interrogent sur le bien fondé de leur présence, cette ville où les plus humbles se retrouvent de plus en plus nombreux à demeurer dans une ville éclatée, une ville qui cherche son âme, et la convivialité d’antan ; Bischheim doit retrouver des raisons d’espérer.

ALORS OUI, cette municipalité sortante qui « tient la barre » qui se cramponne au pouvoir depuis plus de 25 ans, cette municipalité qui demeure sourde aux récriminations qui montent de toutes parts, cette municipalité qui ne craint pas de promettre ce qu’elle a été incapable de faire en 4 fois six années, cette municipalité a fait son temps.

Il appartient dimanche aux habitants de Bischheim de décider en leur âme et conscience de leur avenir, de ce qu’ils souhaitent pour eux, pour leurs enfants, pour leurs vieux parents, pour tous celles et ceux qui aujourd’hui demeurent au bord de la route.

C’est un choix difficile, car faire le pari de la solidarité, de la lucidité, de la volonté de vivre ensemble, c’est aussi envisager un avenir qui sera ce que chacun d’entre nous voudra bien en faire, un avenir où chacun a sa place et où chacun s’engage.

C’est donc à un pacte de confiance, à un pari sur l’avenir que j’invite les Bischheimoises et Bischheimois en déposant dans l’urne, le dimanche 9 mars, le bulletin qui fera CHANGER BISCHHEIM.

C’est ce pacte que CHANGER BISCHHEIM et moi-même voulons faire avec vous.

Telle est notre seule volonté et mon unique ambition.

Richard SANCHO ANDREO

un nouveau sympathisant au marché ...

Sur le marché de Bischheim, un conseiller municipal sortant de la liste d'André KLEIN-MOSSER distribue un tract appelant à voter pour la liste CHANGER BISCHHEIM . Merci pour son soutien.

Quelques photos de BISCHHEIM suite...



























Quelques photos de BISCHHEIM