samedi 8 mars 2008

Donner de l’espoir et construire ensemble le changement

Il y a à Bischheim un décalage entre les discours d’autosatisfaction de la Droite locale, les photos des réalisations sur papier glacé du Maire-Vice-président du Conseil Général et président d’une quinzaine d’organismes et d’associations diverses et le quotidien de ses habitants. Au vu de tant de magnificences étalées à longueur de pages des brochures, on se dit qu’il doit faire bon vivre à Bischheim.

Mais vivre à Bischheim est parfois plus une obligation qu’un choix. Le constat est sévère mais lucide : les voitures ont envahi tous les espaces et les trottoirs, le vélo n’est pas le bienvenu, les lieux de détente pour les parents avec des petits enfants sont rares….

A force d’arpenter les rues, de fréquenter les commerces, le doute s’installe, lentement, insidieusement. Car bigre ! À vouloir respirer, à vouloir faire ses courses au centre de ville, à vouloir exister tout simplement, on s’aperçoit très vite, que vivre à Bischheim relève du parcours du combattant.

Une circulation démentielle sur les principaux axes de circulation, des commerces qui ferment, des bus qui se font attendre et des pistes cyclables qui se perdent à l’entrée de la ville. On se prend alors à rêver d’un ailleurs un peu moins gris, un peu plus vert, avec des rues où l’on ne serait pas obligé de hurler pour se faire entendre !

Voilà donc une ville, où toutes traces du passé tendent à être rabotées, laminées, bétonnisées ; une ville qui cherche son identité, une ville où, mis à part les géraniums omniprésents à la belle saison, on chercherait en vain, (si ce n’étaient les panneaux indicateurs), où bat le cœur de la ville.

Et puis il y a les quartiers qui se demandent qui ils sont, tant est grande la distance symbolique, la distance réelle qui les sépare de « la ville » ; une ville qui leur parait de moins en moins la leur. Cette ville où le quotidien est pesant, cette ville où l’on emprunte pour pouvoir payer ses impôts locaux, cette ville où les écoles manquent de moyens et où les classes moyennes s’interrogent sur le bien fondé de leur présence, cette ville où les plus humbles se retrouvent de plus en plus nombreux à demeurer dans une ville éclatée, une ville qui cherche son âme, et la convivialité d’antan ; Bischheim doit retrouver des raisons d’espérer.

ALORS OUI, cette municipalité sortante qui « tient la barre » qui se cramponne au pouvoir depuis plus de 25 ans, cette municipalité qui demeure sourde aux récriminations qui montent de toutes parts, cette municipalité qui ne craint pas de promettre ce qu’elle a été incapable de faire en 4 fois six années, cette municipalité a fait son temps.

Il appartient dimanche aux habitants de Bischheim de décider en leur âme et conscience de leur avenir, de ce qu’ils souhaitent pour eux, pour leurs enfants, pour leurs vieux parents, pour tous celles et ceux qui aujourd’hui demeurent au bord de la route.

C’est un choix difficile, car faire le pari de la solidarité, de la lucidité, de la volonté de vivre ensemble, c’est aussi envisager un avenir qui sera ce que chacun d’entre nous voudra bien en faire, un avenir où chacun a sa place et où chacun s’engage.

C’est donc à un pacte de confiance, à un pari sur l’avenir que j’invite les Bischheimoises et Bischheimois en déposant dans l’urne, le dimanche 9 mars, le bulletin qui fera CHANGER BISCHHEIM.

C’est ce pacte que CHANGER BISCHHEIM et moi-même voulons faire avec vous.

Telle est notre seule volonté et mon unique ambition.

Richard SANCHO ANDREO

1 commentaire:

astride a dit…

La moitie de Bischheim avait 18 ans et plus en 1983, autant dire qu'il ne connaissent de la politique que KLEIN MOSSER et son équipe.
Quand on ne connait qu'un seul horizon, c'est difficile de changer ! La preuve, regardez ce qui se passe en Russie. Ils ont voté POUTINE (enfin son ombre) alors que la plupart d'entre eux crèvent de faim.

Moi, j'en ai marre, je ne suis pas socialiste, mais je ne veux plus être prise pour une andouille. J'habite à Bischheim depuis 1979. Je regarde autour de moi, rien n'a changé, si ce n'est que la plupart des gens autour de moi n'ont qu'une hâte, partir! Quand on voit comment on est taxé à BISCHHEIM et quand on voit comment on vit, je les comprend. Si KLEIN MOSSER devais en reprendre pour 6 ans, je pense que moi aussi j'irai voir si l'herbe est plus verte ailleurs.
En attendant je vais voter pour vous, pour que cela change.