sur le budget primitif 2008
Je voulais d'abord m'associer, Monsieur le Maire et Monsieur l'Adjoint pour remercier les Services. Toutes ces années nous avons eu accès aux informations que nous avons demandées. Cela est très important à dire ce soir. Nous avions déjà, lors du débat d'orientation, relevé que nous étions à 2 mois des élections électorales. Je ne pensais pas aussi bien penser ce soir puisque non seulement on est dans les élections électorales, mais Monsieur le Maire nous a mis carrément dans le débat électoral, ce qui ne me dérange pas du tout, bien au contraire. J'adore les débats, j'adore
Evidemment, vous l'avez dit d'ailleurs Monsieur le Maire, Monsieur l'Adjoint, c'est un budget d'attente, et c'est un budget d'attente aussi en fonction des choix des électeurs. Ce budget est attentiste avec un coup de frein sur les investissements, avec néanmoins cette fin des travaux du multi accueil et je m'associerai cher
En tout cas pour ma part je crois que ce budget aussi traduit une part non négligeable d'études qui préfigure ce qui, pour ma part, j'appellerai ce soir le réaménagement de l'îlot de l'école du Centre ; il n'y a pas dans cet îlot uniquement l'école du Centre, vous avez en tête d'autres projets, nous aussi d'ailleurs.
Vous pensez bien qu'on va persister ce soir pour dire que pour nous l'école du Centre est une priorité absolue, elle était annoncée pour 2007. On va arriver en 2008, les travaux n'ont pas commencé mais nous avons des études qui vont être faites.
Je pense que les autres investissements sont des investissements relativement lourds mais qui sont contraints sur des propriétés de la Ville ou des achats fonciers. Nous sommes et n'y voyez aucune accusation perfide, de plus en plus perplexes face à des réserves foncières dont l'affectation est nébuleuse.
Le 1er Adjoint Monsieur HOERLE n'est pas là, il faudra lui répéter. Je pense notamment au Café Metz. Vous vous rappelez, lors de la délibération d'achat, le 1er Adjoint, très inspiré, nous avait présenté un projet de type du Cheval Blanc à Schiltigheim avec une restauration. 7 ans après, -nous n'avons peut-être pas les bonnes informations-, mais 7 ans après et un patrimoine dégradé, cet immeuble serait détruit avec d'ailleurs la maison alsacienne juste à côté, que nous avons achetée pour l'extension du pôle gérontologique. Si ce n'est pas le cas M. le Maire, vous me le dites.
Cela me permet de préciser à l'Adjoint Monsieur GSELL, et je le dis sincèrement, lors de l'avis que nous devions donner au dernier conseil sur la vente du conseil de fabrique St Laurent à la CMDP, de l’immeuble abritant le Centre de Soins, nous n'étions pas opposés sur la forme à cette vente, (ce n'était pas une réaction anti-catholique du temps du front populaire). C'est peut être nous qui n'avions pas bien vu qu'il s'agissait seulement d'un avis ; nous avions des questions à poser sur ce qui nous semblait quand même pas très transparent comme achat dans l'affectation sans qu'il soit précisé où allait être hébergé le Centre de Soins. Nous savons aussi que ce bâtiment acheté par la CMDP est dans un îlot extrêmement sensible, celui de l'école du Centre. Nous ne sommes quand même pas dupes ; nous voyons bien que là il y a des projets et je dois dire et répéter qu'on serait plus à même de suivre vos projets si on y comprenait le sens. Mais bon cela dure depuis 7 ans et on a bien constaté que vous aviez une vision qui est la vôtre mais parfois on a du mal à voir cette vision. Peut-être que nous on n'a pas l'esprit avec nous, on a peut être le bon esprit mais pas l'esprit qui nous donnerait la connaissance du sens sans qu'il nous soit expliqué.
Il y a un point dans le budget qui peut être n'est pas essentiel mais qui concerne des sommes relativement importantes et je voudrais aborder un point qui peut être polémique d'ailleurs, c'est la question des parkings. On constate que le parking de
On a aussi découvert une étude de faisabilité pour l'extension de la bibliothèque et évidemment M. le Maire, on commence à vous connaître et on sait que vous avez de bonnes idées, on en a évidemment déduit que vous espérez y poser la maison alsacienne de la rue de l'Eglise, c'est une évidence. Je voudrais là-dessus vous répondre ; là j'avais l'esprit avec moi.
Sur cette question du patrimoine de Bischheim vous avez évidemment tous les mérites qui sont les vôtres, et on les reconnaît, mais sur la question de la maison alsacienne je tiens quand même à vous rappeler qu'on a eu 2 délibérations, la première délibération en 2006 ne portait pas sur le démontage mais sur la démolition de la maison alsacienne. Il est noté dans le compte rendu que nous étions intervenus en disant qu'il nous semblait étonnant qu'on puisse démolir une maison qui était dans un périmètre protégé.
La 2ème délibération en 2007 portait sur le démontage de la maison, et ce n'est pas sur la démolition que nous nous sommes mobilisés mais sur le fait de l'affectation du démontage. Si Monsieur le Maire, lors de la délibération sur le démontage, vous nous aviez dit que vous aviez comme projet de remonter cette maison à côté de la Cour des Boecklin, peut-être qu'on aurait suivi cette délibération, mais vous n'aviez rien dit à ce moment là. Alors peut-être que vous l'aviez dans votre tête, mais on ne l'a pas entendu. En tout cas ce n'est pas dans le procès-verbal dudit conseil municipal. N'y voyez pas de polémique, tout simplement notre volonté délibérée de comprendre ce qui se dit dans cette salle du conseil municipal de Bischheim.
Concernant cette étude de faisabilité, on se posait la question suivante : puisque la lecture publique est une compétence de la CUS, pourquoi (peut-être que vous l'avez déjà prévu) cette étude n'est-elle pas financée par la CUS et pourquoi n'y inclut-on pas dedans une articulation avec la médiathèque qui sera sur Schiltigheim et peut-être sur un projet beaucoup plus porté et spécialisé ?
Il nous semble aussi, mais vous l'avez dit, qu'il y a lieu d'envisager les charges différemment, mais nous vous rejoignons Monsieur le Maire, en tout cas il n'est pas dans notre volonté et notre engagement politique, de réduire les dépenses sur les besoins sociaux qui sont énormes dans cette commune, et auxquels il faut répondre de manière impérative.
Quand nous avons parlé de l'audit, il ne s'agissait pas de brandir le spectre de l'audit pour dire que la ville était mal gérée mais de parler d'un audit comme outil de travail. Là un audit, tel qu'on l'entend, c'est un diagnostic de gestion, ce n'est pas de chercher des fautes chez l'autre. En tout cas je ne suis pas du style à chercher la faute chez les autres, au contraire, j'essaie toujours de balayer devant ma porte.
Dernier point sur les dépenses : vous y êtes revenus aujourd'hui. La contribution qu'on voulait apporter sur la question des choix de services internalisés ; on se posait la question si tous ces services internalisés quelque part ne posent pas aussi la question du dynamisme de la vie sociale et associative. Pour ma part je pense que la Ville doit donner des impulsions afin de conventionner avec des associations en leur donnant les moyens nécessaires à leur projet. Il faut soutenir la vie sociale et associative pour le bien être de ses habitants.
Concernant la fiscalité ; c'est un débat national. Evidemment que ici une commune ne fait que subir aujourd'hui une politique nationale sur cette question de la fiscalité qui fait que de toute façon, quoi qu'on fasse, à partir d'un moment où un gouvernement UMP fait des cadeaux fiscaux, c'est sûr que cela va se traduire sur le pouvoir d'achat des habitants. Quand on calcule et quand on voit l'augmentation en euros constants, on voit que de toute façon dans la poche de l'habitant de Bischheim, quoique vous disiez Monsieur le Maire, de 2002 à 2007 sur une base de 300 €, chaque habitant qui payait 300 € de taxe d'habitation, a dû rajouter 73 € de sa poche en quelques années. Je ne suis pas en train de dire que vous en êtes directement responsable, mais que là il faut aussi reconnaître que la question du pouvoir d'achat aujourd'hui est une question sensible, qu'on ne va pas y répondre ici mais qu'on peut y contribuer de nouveau pour que les habitants de Bischheim puissent aussi affronter leurs difficultés de la vie le mieux possible.
Il s'agit là d'éléments qui relèvent plus d'un débat électoral, j'aurais envie de demander alors pourquoi ne pas organiser devant les habitants de cette ville un débat électoral ; cherchons quelqu'un qui nous mette dans une vraie position démocratique, car là c'est un peu facile de dire ce que vous nous dites si ce n'est pas également confronté aux questions des habitants et les habitants de cette ville ont des questions à poser à leurs 2 candidats majeurs pour les prochaines élections municipales.
Si vous vous tenez la barre, nous tenons la route !
sur l'urbanisme, la vente de terrains et l'extension de la zone industrielle de Bischheim-Hoenheim
C'est une délibération importante puisqu'elle concerne l’activité économique et de l'emploi auxquelles Monsieur l'Adjoint GSELL est très attaché de par ses responsabilités à
Juste 2-3 points que je voulais relever. J'avais assisté à une réunion exceptionnelle du conseil intercommunal de la sécurité et de la prévention avec l'ensemble des industriels et des entreprises de la zone, avec Monsieur SCHNEIDER et vous-même à la mairie de Hoenheim, concernant les questions de sécurité sur cette zone. J'ai lu dans un rapport de la CUS qu'il était prévu une implantation de vidéo surveillance sur ce secteur.
Le 2ème point que je voulais relever : j'ai constaté qu'il y avait un regain d'activités et d'implantations industrielles économiques sur la zone, ce qui est une très bonne chose mais un point noir majeur est la question de l'accessibilité et de son désenclavement. Là aussi il y a une réflexion beaucoup plus urbanistique à avoir pour réduire les difficultés d'accès qu'il peut y avoir sur cette zone.
Le dernier point qui me tient à coeur, c'est de voir de quelle manière, il est possible de renforcer les liens de formation et d'insertion des entreprises de cette zone par rapport aux jeunes de la Ville de Bischheim.
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