Qu’en est-il ? L’intitulée de la liste le laisse augurer. Il s’agit davantage de tenir la barre, c'est-à-dire les orientations qui ont été celles de la municipalité dans sa dernière mandature que de s’adapter, d’évoluer et de réformer. Il est évidemment encore moins question de vision, d’imagination, de prises d’initiatives nouvelles qui seraient pourtant bien nécessaire à Bischheim pour corriger les erreurs du passé et rattraper le retard accumulé. La barre paraît bien bloquée et il semble bien que l’on s’en satisfasse.
La liste est présentée comme « un partage harmonieux entre anciens et modernes ». termes un peu curieux pour qualifier les membres d’une équipe municipale. Expérience, réflexion, enthousiasme, action, implication auraient peut être mieux convenu.
En regardant la composition de la liste de plus près, il apparaît que l’harmonie dont il est question est très mal distribuée. Si la moyenne d’âge de la liste est quasiment identique à celle de la liste « Changer Bischheim », aux environs de 48 ans, le constat est très différent si l’on s’intéresse au premier tiers de la liste.
La moyenne d’âge des 10 premiers de la liste « Bischheim tient la barre » est de 57 ans. En comparaison, celle des 10 premiers de la liste « Changer Bischheim » des PS-Verts est de 47 ans, proche de la moyenne de toute la liste.
Ceci nous paraît très important, car il faut rappeler que ce premier tiers est automatiquement élu pour la liste arrivée en tête, mais que c’est également dans ce tiers que se recrutent les élus de l’opposition issue de la liste battue.
Nous parlons ici de diversité générationnelle, mais un constat identique pourrait être fait sur d’autres critères. Bischheim au même titre, et peut être plus que d’autres communes de la CUS, a une population diverse et multiculturelle. Dans ce domaine aussi la liste « Bischheim tient la barre » représente mal cette diversité.
Bref un constat décevant. On peut craindre l’essoufflement d’une équipe dont la nième version, « Bischheim tient la barre », ne montre ni l’intention ni la capacité de conduire le changement dont Bischheim a besoin et que ses habitants attendent.
PF
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