Ce samedi 19 janvier 2008, un peu avant 3 heures du matin, des explosions retentissent dans
Une voiture commence à flamber, puis une 2ème, puis un garage.
A 3H15 les pompiers bénévoles de la commune de Bischheim arrivent sur les lieux, déroulent deux lances (dont l’une était crevée !!!) et finissent par éteindre l’incendie. (Merci à nos pompiers volontaires pour leur courage et leur diligence à venir sur les lieux)
La police arrive aussi sur place pour prendre les dépositions et faire le bilan du sinistre : des voitures carbonisées, un garage et la façade de l’immeuble attenant endommagés.
Bref, une banale scène de la nuit quotidienne pour ces policiers qui avec en tout et pour tout 5 voitures pour près de 500000 habitants doivent assurer la sécurité nocturne.
On attendait aussi le maire de Bischheim ou son représentant mais personne n’est venu à ce moment-là ni après !
Et ce n’est pas la peine de lire votre quotidien pour aller aux nouvelles, il ne s’est rien passé cette nuit à BISCHHEIM, il n’y a pas eu de voitures brûlées, pas de contrôle de police. Cette banalisation des feux de voitures ou d’autres phénomènes délictueux comme les trafics de drogue qui se passent dans plusieurs endroits de Bischheim est d’autant plus inquiétantes en laissant se développer un sentiment d’insécurité dans la population.
Mystère aussi, que ces statistiques de la Préfecture du Bas-Rhin et de la ville de STRASBOURG à l’occasion de
Officiellement dans un premier temps 54 voitures brûlées, puis une centaine….Pour toute l’année 2007, 2 à 3 voitures en moyenne brûlent chaque nuit dans l’agglomération Strasbourgeoise. Le phénomène n’est malheureusement pas en régression et il questionne directement les politiques de prévention, la nécessité d’une police de proximité et les actions éducatives.
Il aura fallu l’intervention de Philippe Bies, conseiller général de Strasbourg-Neudorf et la mise sur son blog de l’information (http://blog.philippebies.fr/) pour que la presse locale se décide enfin à relater la situation tendue dans les quartiers.
Bref cette politique du silence, n’empêche nullement la continuation à marche forcée des incendies volontaires, pas plus qu’elle n’empêche de braves citoyens de continuer encore et toujours à se rendre à leur travail à pied par la faute de quelques personnes en rupture de ban. Aujourd’hui donc avec cette politique du silence, vous ne trouverez aucune information dans les journaux de cette « scène de la vie ordinaire ».
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