mercredi 3 juillet 2013

Conseil municipal jeudi 4 juillet 2013


La prochaine séance ordinaire et publique du Conseil Municipal se tiendra le :

Jeudi 04 juillet 2013
à 19 h 00 
dans la grande salle du "CHEVAL BLANC" 2a avenue de Périgueux à BISCHHEIM.
Vous pouvez télécharger l'ordre du jour en cliquant ici

lundi 27 mai 2013

Conseil Municipal du jeudi 30 mai 2013


La prochaine séance ordinaire et publique du Conseil Municipal se tiendra le :

Jeudi 30 mai 2013
à 19 h 00 
dans la grande salle du "CHEVAL BLANC" 2a avenue de Périgueux à BISCHHEIM.
Vous pouvez télécharger l'ordre du jour en cliquant ici

vendredi 19 avril 2013

Communiqué de presse de Richard SANCHO ANDREO


L’éditorial du Maire de Bischheim, André KLEIN MOSSER, dans le bulletin municipal, a fortement interpellé les associations homosexuelles, de Strasbourg (cf. les DNA du 18/04/2013). Des habitants de Bischheim, lecteurs par la force des choses, (le bulletin est distribué dans toutes les boîtes aux lettres) se sont émus, et nous l’on fait savoir, de ce détournement d’un outil de communication au service de toute la population pour exprimer des opinions privées. Cela est d’autant plus vrai à Bischheim où depuis 30 ans le Maire et son 1er adjoint Monsieur HOERLE n’ont pas engagé une seule action de lutte contre les discriminations. Depuis 30 ans de mandat, la Ville est restée en dehors de toutes les politiques publiques d’égalité des droits. Cette opinion exprimée, à titre personnel, est d’autant plus choquante, qu’elle arrive à la fin du parcours législatif de la loi ouvrant le mariage et l’adoption des couples de même sexe, le 23 avril prochain. Choquante aussi car elle est rendue publique maladroitement au moment où la radicalisation du mouvement contre la loi se concrétise par des attaques à des élue-s et des associations. Faut-il le rappeler que cette loi par sa valeur universelle a d’abord une visée inclusive ; qu’elle n’enlève rien aux couples hétérosexuelles ; qu’elle établit pour les enfants un cadre sécurisant. Dans une ville comme Bischheim, cette loi ne provoquera pas une crise de civilisation apocalyptique. Par contre, elle apportera, et uniquement pour celles et ceux qui le décident, une reconnaissance familiale et sociale.

Richard SANCHO ANDREO
Conseiller municipal (PS) à Bischheim
Secrétaire fédéral du PS

jeudi 18 avril 2013

Un édito affligeant dans Les Cahiers de Bischheim


Extrait de l'édito d'André KLEIN-MOSSER, Maire de Bischheim, dans le journal municipal  :
"« Le mariage pour tous » ne rentre pas dans notre schéma de pensée, ni de construction de notre société de demain. Il dénature fondamentalement notre perspective de structuration de la société et l’avenir de nos enfants. Une société touchée par la crise actuelle n’a pas besoin de réforme de ce type pour déterminer une voie d’espérance. Ce qui ne veut pas dire que nous devons oublier les autres. La société peut et doit donner sa place à chacun, mais elle doit le faire dans le respect de ceux et de celles qui la composent, de la tradition, de la culture qui est la nôtre. Le concept « mariage » a une connotation humaine, religieuse, sentimentale, il n’est pas nécessaire de le détruire ou le galvauder. Laissons-lui la place qui était et qui est la sienne."


Les associations LGBT ont adressé un communiqué à la presse (publié dans les DNA le jeudi 18 avril 2013) :


Un édito affligeant dans Les Cahiers de Bischheim

Dans les derniers Cahiers de Bischheim, datés de Mars-Avril 2013, M. André KLEIN-MOSSER, maire de Bischheim et 1er Vice-Président du Conseil Général[1]. faisait connaître sa position sur l’ouverture du mariage à tous les couples quels que soient leur orientation sexuelle. Dans sa forme, ce texte, selon nous, remettait en cause les trois principes fondamentaux de notre belle république : celui de la liberté individuelle, de l’égalité devant la loi et de la fraternité.

Selon M. André KLEIN-MOSSER, « Le mariage pour tous ne rentre pas dans notre schéma de pensée ». Tout d’abord, qui est ce « nôtre » dont M. le maire parle ? Qui englobe-t-il ? Cette forme péremptoire et définitive insinue que son opinion personnelle irait de soi pour tous et toutes. is. M. le maire parle de l’ouverture du mariage à tous les couples indifféremment de leur orientation sexuelle comme d’une question philosophique, religieuse. Nous tenons à rappeler qu’il s’agit de l’ouverture à tous et à toutes des droits et devoirs du mariage républicain et civil et non du mariage religieux. Cette question est avant tout une question d’égalité entre les citoyens et citoyennes de ce pays : elle permet d’abolir une discrimination flagrante et qui n’a que trop duré au mépris des droits humains[2]. La plupart des citoyens et des citoyennes de France seront dans un avenir proche plus libres et plus égaux en droits. Comment ne pas s’en réjouir ? À moins de ne considérer que dans le “pays des droits de l'Homme”, il existe des citoyens et des citoyennes de seconde zone. C’est l’institution même du mariage et nos valeurs républicaines qui s’en trouveront renforcées.

De quel ordre M. KLEIN-MOSSER parle-t-il lorsqu'il affirme « [Ce projet] dénature fondamentalement notre perspective de structuration de la société » ? Surtout, comment ne pas voir autour de nous qu’il existe d’ores et déjà en France, une multiplicité de constructions familiales, quelle que soit l'orientation sexuelle de celles et ceux qui la composent ou l'ont recomposée (parents comme enfants) ! Ce déni de réalité contraste fortement avec le ton de son texte. Surtout venant de la part d’un homme censé être en contact avec le terrain, avec la réalité et la diversité de ses administrés et administrées. La loi va enfin prendre en compte et protéger toutes les familles, en laissant moins d'enfants de côté. Là encore, comment ne pas se réjouir d’une protection plus grande des enfants.

« La société peut et doit donner sa place à chacun, mais elle doit le faire dans le respect de ceux et de celles qui la composent ». Bonne nouvelle, les lesbiennes, les gays, les bisexuel-les, les personnes transgenre et intersexes de ce pays font pleinement partie de la société française. Assez de tous ces propos discriminants. Nous les subissons depuis trop longtemps et de façon récurrente. Ils sont coupables de l’augmentation de la violence verbale et physique envers les personnes LGBTI. Ainsi, M. KLEIN-MOSSER doit comprendre qu’il a stigmatisé une partie des administrés et administrées, électeurs et électrices.

Ainsi, pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore, La Station, Centre Lesbien, Gay, Bi’, Trans’ et Intersexe de Strasbourg et d’Alsace ainsi que toutes les associations co-signataires de ce communiqué de presse demandent à pouvoir bénéficier d’un droit de réponse dans le prochain Cahiers de Bischheim.

Nous tiendrons informés tous les médias de la région de la réponse donnée à notre requête.

Les associations signataires : La Lune, David et Jonathan, Conseil de territoires Alsace d'AIDES, Justice et Liberté, Homosexualités et Socialisme, Association Pélicanto, Association Festibad, SOS Homophobie-délégation Alsace, Support Transgenre Strasbourg (STS). L'Autre Cercle Alsace et La Station – Centre LGBTI Strasbourg/Alsace.



[1] Le Conseil Général étant pourtant à l’avant-garde de la lutte contre les discriminations avec notamment le Mois de l’Autre.  
[2] L'ONU « En tant qu'hommes et femmes de conscience, nous rejetons la discrimination en général, et en particulier la discrimination basée sur l'orientation sexuelle et l'identité liée au genre. Lorsqu'il existe une tension entre les attitudes culturelles et les droits de l'homme universels, les droits doivent l'emporter. »[Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, 2010]