dimanche 30 décembre 2007

billet d'humeur

Comme souvent, dans mes coups de blues, je me console en lisant avec le Canard Enchaîné.

Le 20 décembre, pas de bol, l’info de la une du Canard cartonne sur le « petit père des pipoles ». Pour moi c’est déjà du réchauffé.

Et puis je tombe en page trois sur « Un locataire distrait » le bien nommé Jean-Paul BOLUCHER, directeur de cabinet de Madame BOUTIN. Lequel interrogé par le Canard, ne se souvenait même plus du loyer de son « H.L.M situé dans le 5ème - avec - vue - sur - la - chapelle du Val de Grâce » !

Ce n’était pourtant pas bien compliqué de s’en souvenir : à 6,30 euros de loyer par m2, il suffisait de multiplier par la surface du logement, soit 190m2 tout de même, ce qui au final nous amène aux alentours de1200 euros.

Avouez qu’en plein PARIS, pour un immeuble haussmannien avec parking, situé à deux pas du jardin de l’Observatoire au cœur du quartier de Port Royal, cela n’est pas cher payé. Lorsqu’on sait de plus qu’un tel appartement se loue entre 20 et 30 euros du m2, on voit tout le bénéfice possible d’une telle rente de situation.

Il faut dire que le sieur BOLUCHER a l’art d’apprécier les beaux quartiers et de s’y incruster, y compris au mépris des lois !

Venu en ces lieux en 1981 alors qu’il était directeur adjoint du cabinet de Jacques CHIRAC, (à l’époque maire de PARIS), il l’avait sous loué une première fois entre 1989 et 1996 durant son temps de directeur des services à la région Midi-Pyrénées, puis de 1997 à 2007 alors qu’il bénéficiait d’un logement de fonction à PARIS comme directeur des journaux officiels.

Interrogé sur le sujet, le sieur BOLUCHER s’est défendu en affirmant « que si des erreurs ont été commises, elles ne peuvent être imputées qu’à une mauvaise gestion du bailleur » en l’occurrence : la RIVP (régie immobilière de la ville de PARIS) laquelle a succédé à la SAGI dans les années 2000 (et pan pour les socialistes donneurs de leçons !).

Pour la petite histoire la SAGI, sous le règne de CHIRAC était détenue à 60% par des investisseurs privés.

Par la suite, ces mêmes investisseurs (suivez mon regard) auront ferraillé ferme de 2001 à 2006 pour empêcher Bertrand DELANOE et la municipalité de PARIS de récupérer la majorité de son capital.

Bien envoyé donc pour Jean Paul BOLUCHER, qui en la circonstance pariait sur une presse guère encline à vérifier ses dires !

Il faut savoir également que notre « locataire » ne manque pas de toupet, car c’est bien lui qui, le 16 novembre dernier, déclarait sur les ondes de France Culture « Qu’aujourd’hui se trouvent dans le parc HLM des gens qui ne devraient pas être dans les HLMje considère que c’est un véritable scandale » Eh oui! cher J.P.B c’est un véritable scandale, je dirais même que c’est une honte quand on sait qu’aujourd’hui encore, des gens meurent de froid faute d’avoir un toit pour s’abriter.

Bref, vous l’aurez compris, il n’y a pas que du beau monde dans l’entourage de madame BOUTIN, notre ministre du logement.

Pourquoi alors je vous dis tout cela ?

Et bien le 19 décembre, c’était également le jour où les D.N.A retraçaient ce qui s’était dit et redit entre opposition et majorité au dernier conseil municipal de Bischheim.

A commencer par la maison alsacienne de la rue de l’Eglise qui après avoir failli être détruite, puis être remonté, on ne sait où, se retrouvera(rait) ? à l’avenir (selon les propos de notre premier magistrat) adossée à la maison des Boecklin, rue Nationale.

Mais quand on voit le sort que le Maire a réservé à la maison Waldteufel, il y a quoi être inquiet sur l’avenir du patrimoine du vieux Bischheim

Il se dit aussi, que concernant le futur centre culturel annoncé par notre Monsieur KLEIN-MOSSER, celui ci comprendrait entre autre, une rétrospective sur la mémoire et le patrimoine de Bischheim

J’espère qu’il ne s’agit là que d’un canular!

Pensez donc, un musée de la mémoire de la ville à Bischheim ! Alors que 25 années de gestion de la même équipe au pouvoir nous ont amené au triste spectacle que les Bischheimois contemplent tous les jours :

  • Celui d’une ville sans âme, martyrisée par les bagnoles, livrée au ballet des pelleteuses.
  • Celui d’une cité écartelée entre des quartiers qui s’ignorent.
  • Celui d’une ville qui oscille entre les appels désespérés d’un passé qui se meurt et les mains tendues des bétonneurs de service.
  • Celui des commerces de proximité qui tirent le rideau les uns après les autres, quand on ne les force pas à partir.

En politique, il n’y a rien de pire que de se croire intouchable, au prétexte que l’on est estampillé par son parti.

Un bon maire, c’est d’abord celui qui communique, celui qui dialogue avec ses administrés, celui qui pense qu’il ne possède pas la science infuse, en accordant à son opposition, à ses concitoyens le droit de débattre, de proposer des alternatives qui fassent sens aux yeux de tous.

Et des maires de cette trempe, il y en a. A commencer par Maxime BONO à La Rochelle, Michel DESTOT à Grenoble, Jean Luc MOUDENC à Toulouse, et plus près de nous Jo SPIEGEL à Kingersheim, Théo SCHNEE à Erstein et Léon SIEGEL à Marckolsheim, etc.

Un bon maire pour 2008, cela sera à BISCHHEIM, celui qui saura s’appuyer sur une équipe, sur la confiance des habitants, sur l’enthousiasme des jeunes et des moins jeunes, sur les forces vives de sa commune, les commerçants, les artisans, les entrepreneurs, les enseignants, les travailleurs sociaux, et toutes celles et ceux qui dans l’ombre, font avancer notre pays.

Un bon maire pour BISCHHEIM cela sera aussi un projet, une dynamique, une démarche qui sera portée par l’ensemble des et habitants et non plus dans le secret de quelques uns " d'entre eux".

Alors oui, pour la nouvelle année, c’est le vœu que je formule pour moi, pour ma famille, pour les générations qui montent et pour l’ensemble des Bischheimois.

Bonne année à toutes et à tous






dimanche 23 décembre 2007

Conseil municipal de Bischheim du 17 décembre 2007

Intervention de Richard SANCHO ANDREO, conseiller municipal PS


sur le budget primitif 2008

Je voulais d'abord m'associer, Monsieur le Maire et Monsieur l'Adjoint pour remercier les Services. Toutes ces années nous avons eu accès aux informations que nous avons demandées. Cela est très important à dire ce soir. Nous avions déjà, lors du débat d'orientation, relevé que nous étions à 2 mois des élections électorales. Je ne pensais pas aussi bien penser ce soir puisque non seulement on est dans les élections électorales, mais Monsieur le Maire nous a mis carrément dans le débat électoral, ce qui ne me dérange pas du tout, bien au contraire. J'adore les débats, j'adore la démocratie. Je suis d'ailleurs très heureux d'être en campagne. C'est un moment fort pour la citoyenneté de ce pays.

Evidemment, vous l'avez dit d'ailleurs Monsieur le Maire, Monsieur l'Adjoint, c'est un budget d'attente, et c'est un budget d'attente aussi en fonction des choix des électeurs. Ce budget est attentiste avec un coup de frein sur les investissements, avec néanmoins cette fin des travaux du multi accueil et je m'associerai cher Gérard ce soir aux encouragements du Maire concernant ton mérite d'apôtre (je ne sais pas si cela ira jusqu'au Vatican, on verra bien si on a ici aussi une demande de canonisation).

En tout cas pour ma part je crois que ce budget aussi traduit une part non négligeable d'études qui préfigure ce qui, pour ma part, j'appellerai ce soir le réaménagement de l'îlot de l'école du Centre ; il n'y a pas dans cet îlot uniquement l'école du Centre, vous avez en tête d'autres projets, nous aussi d'ailleurs.

Vous pensez bien qu'on va persister ce soir pour dire que pour nous l'école du Centre est une priorité absolue, elle était annoncée pour 2007. On va arriver en 2008, les travaux n'ont pas commencé mais nous avons des études qui vont être faites.

Je pense que les autres investissements sont des investissements relativement lourds mais qui sont contraints sur des propriétés de la Ville ou des achats fonciers. Nous sommes et n'y voyez aucune accusation perfide, de plus en plus perplexes face à des réserves foncières dont l'affectation est nébuleuse.

Le 1er Adjoint Monsieur HOERLE n'est pas là, il faudra lui répéter. Je pense notamment au Café Metz. Vous vous rappelez, lors de la délibération d'achat, le 1er Adjoint, très inspiré, nous avait présenté un projet de type du Cheval Blanc à Schiltigheim avec une restauration. 7 ans après, -nous n'avons peut-être pas les bonnes informations-, mais 7 ans après et un patrimoine dégradé, cet immeuble serait détruit avec d'ailleurs la maison alsacienne juste à côté, que nous avons achetée pour l'extension du pôle gérontologique. Si ce n'est pas le cas M. le Maire, vous me le dites.

Cela me permet de préciser à l'Adjoint Monsieur GSELL, et je le dis sincèrement, lors de l'avis que nous devions donner au dernier conseil sur la vente du conseil de fabrique St Laurent à la CMDP, de l’immeuble abritant le Centre de Soins, nous n'étions pas opposés sur la forme à cette vente, (ce n'était pas une réaction anti-catholique du temps du front populaire). C'est peut être nous qui n'avions pas bien vu qu'il s'agissait seulement d'un avis ; nous avions des questions à poser sur ce qui nous semblait quand même pas très transparent comme achat dans l'affectation sans qu'il soit précisé où allait être hébergé le Centre de Soins. Nous savons aussi que ce bâtiment acheté par la CMDP est dans un îlot extrêmement sensible, celui de l'école du Centre. Nous ne sommes quand même pas dupes ; nous voyons bien que là il y a des projets et je dois dire et répéter qu'on serait plus à même de suivre vos projets si on y comprenait le sens. Mais bon cela dure depuis 7 ans et on a bien constaté que vous aviez une vision qui est la vôtre mais parfois on a du mal à voir cette vision. Peut-être que nous on n'a pas l'esprit avec nous, on a peut être le bon esprit mais pas l'esprit qui nous donnerait la connaissance du sens sans qu'il nous soit expliqué.

Il y a un point dans le budget qui peut être n'est pas essentiel mais qui concerne des sommes relativement importantes et je voudrais aborder un point qui peut être polémique d'ailleurs, c'est la question des parkings. On constate que le parking de la Voûte Etoilée va être repeint pour 40 000 € à la charge de la Ville, que des frais de gestion importants sont facturés par la SCAEB, en même temps il y a les horodateurs qui s'installent au centre ville et toujours pas de débat sur la question du parking au centre ville. Ce sera une question qui sera essentielle dans les débats à venir. Nous serons extrêmement vigilants sur la manière dont ce débat sera porté dans le cadre de la campagne.

On a aussi découvert une étude de faisabilité pour l'extension de la bibliothèque et évidemment M. le Maire, on commence à vous connaître et on sait que vous avez de bonnes idées, on en a évidemment déduit que vous espérez y poser la maison alsacienne de la rue de l'Eglise, c'est une évidence. Je voudrais là-dessus vous répondre ; là j'avais l'esprit avec moi.

Sur cette question du patrimoine de Bischheim vous avez évidemment tous les mérites qui sont les vôtres, et on les reconnaît, mais sur la question de la maison alsacienne je tiens quand même à vous rappeler qu'on a eu 2 délibérations, la première délibération en 2006 ne portait pas sur le démontage mais sur la démolition de la maison alsacienne. Il est noté dans le compte rendu que nous étions intervenus en disant qu'il nous semblait étonnant qu'on puisse démolir une maison qui était dans un périmètre protégé.

La 2ème délibération en 2007 portait sur le démontage de la maison, et ce n'est pas sur la démolition que nous nous sommes mobilisés mais sur le fait de l'affectation du démontage. Si Monsieur le Maire, lors de la délibération sur le démontage, vous nous aviez dit que vous aviez comme projet de remonter cette maison à côté de la Cour des Boecklin, peut-être qu'on aurait suivi cette délibération, mais vous n'aviez rien dit à ce moment là. Alors peut-être que vous l'aviez dans votre tête, mais on ne l'a pas entendu. En tout cas ce n'est pas dans le procès-verbal dudit conseil municipal. N'y voyez pas de polémique, tout simplement notre volonté délibérée de comprendre ce qui se dit dans cette salle du conseil municipal de Bischheim.

Concernant cette étude de faisabilité, on se posait la question suivante : puisque la lecture publique est une compétence de la CUS, pourquoi (peut-être que vous l'avez déjà prévu) cette étude n'est-elle pas financée par la CUS et pourquoi n'y inclut-on pas dedans une articulation avec la médiathèque qui sera sur Schiltigheim et peut-être sur un projet beaucoup plus porté et spécialisé ?

Il nous semble aussi, mais vous l'avez dit, qu'il y a lieu d'envisager les charges différemment, mais nous vous rejoignons Monsieur le Maire, en tout cas il n'est pas dans notre volonté et notre engagement politique, de réduire les dépenses sur les besoins sociaux qui sont énormes dans cette commune, et auxquels il faut répondre de manière impérative.

Quand nous avons parlé de l'audit, il ne s'agissait pas de brandir le spectre de l'audit pour dire que la ville était mal gérée mais de parler d'un audit comme outil de travail. Là un audit, tel qu'on l'entend, c'est un diagnostic de gestion, ce n'est pas de chercher des fautes chez l'autre. En tout cas je ne suis pas du style à chercher la faute chez les autres, au contraire, j'essaie toujours de balayer devant ma porte.

Dernier point sur les dépenses : vous y êtes revenus aujourd'hui. La contribution qu'on voulait apporter sur la question des choix de services internalisés ; on se posait la question si tous ces services internalisés quelque part ne posent pas aussi la question du dynamisme de la vie sociale et associative. Pour ma part je pense que la Ville doit donner des impulsions afin de conventionner avec des associations en leur donnant les moyens nécessaires à leur projet. Il faut soutenir la vie sociale et associative pour le bien être de ses habitants.

Concernant la fiscalité ; c'est un débat national. Evidemment que ici une commune ne fait que subir aujourd'hui une politique nationale sur cette question de la fiscalité qui fait que de toute façon, quoi qu'on fasse, à partir d'un moment où un gouvernement UMP fait des cadeaux fiscaux, c'est sûr que cela va se traduire sur le pouvoir d'achat des habitants. Quand on calcule et quand on voit l'augmentation en euros constants, on voit que de toute façon dans la poche de l'habitant de Bischheim, quoique vous disiez Monsieur le Maire, de 2002 à 2007 sur une base de 300 €, chaque habitant qui payait 300 € de taxe d'habitation, a dû rajouter 73 € de sa poche en quelques années. Je ne suis pas en train de dire que vous en êtes directement responsable, mais que là il faut aussi reconnaître que la question du pouvoir d'achat aujourd'hui est une question sensible, qu'on ne va pas y répondre ici mais qu'on peut y contribuer de nouveau pour que les habitants de Bischheim puissent aussi affronter leurs difficultés de la vie le mieux possible.

Il s'agit là d'éléments qui relèvent plus d'un débat électoral, j'aurais envie de demander alors pourquoi ne pas organiser devant les habitants de cette ville un débat électoral ; cherchons quelqu'un qui nous mette dans une vraie position démocratique, car là c'est un peu facile de dire ce que vous nous dites si ce n'est pas également confronté aux questions des habitants et les habitants de cette ville ont des questions à poser à leurs 2 candidats majeurs pour les prochaines élections municipales.

Si vous vous tenez la barre, nous tenons la route !

J'ai très bien compris par contre ce que vous avez dit. Quand nous posons des questions simples, on voit très vite que vous avez beaucoup de réponses en quantité, en qualité. Faisons comme cela une fiction. Imaginons que dans les 7 dernières années vous auriez eu une opposition qui ne pose aucune question. C'est cela que j'appelle la nébuleuse, s'il n'y a pas de questions qui sont posées, vous n'avez pas la possibilité de répondre. Je voudrais vous dire Monsieur le Maire, en toute amitié, à l'heure qu'il est, je me demande qui est le plus ambitieux de tous les 2.

sur l'urbanisme, la vente de terrains et l'extension de la zone industrielle de Bischheim-Hoenheim

C'est une délibération importante puisqu'elle concerne l’activité économique et de l'emploi auxquelles Monsieur l'Adjoint GSELL est très attaché de par ses responsabilités à la Mission Locale de Schiltigheim.

Juste 2-3 points que je voulais relever. J'avais assisté à une réunion exceptionnelle du conseil intercommunal de la sécurité et de la prévention avec l'ensemble des industriels et des entreprises de la zone, avec Monsieur SCHNEIDER et vous-même à la mairie de Hoenheim, concernant les questions de sécurité sur cette zone. J'ai lu dans un rapport de la CUS qu'il était prévu une implantation de vidéo surveillance sur ce secteur.

Le 2ème point que je voulais relever : j'ai constaté qu'il y avait un regain d'activités et d'implantations industrielles économiques sur la zone, ce qui est une très bonne chose mais un point noir majeur est la question de l'accessibilité et de son désenclavement. Là aussi il y a une réflexion beaucoup plus urbanistique à avoir pour réduire les difficultés d'accès qu'il peut y avoir sur cette zone.

Le dernier point qui me tient à coeur, c'est de voir de quelle manière, il est possible de renforcer les liens de formation et d'insertion des entreprises de cette zone par rapport aux jeunes de la Ville de Bischheim.

dimanche 16 décembre 2007

INSCRIVEZ-VOUS SUR LES LISTES ÉLECTORALES

INSCRIVEZ-VOUS SUR LES LISTES ÉLECTORALES

AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD !

Avant le 31 décembre 2007

Qui ?

  • Il suffit d’être majeur ou d’avoir 18 ans avant le 1er mars 2008
  • D’être de nationalité française ou ressortissants de la communauté européenne
  • D’avoir son domicile à Bischheim

Où ?

  • A la Mairie de Bischheim, route de Bischwiller aux horaires d’ouverture.

Comment ?

  • Il suffit d’apporter une pièce d’identité et une pièce justificative de domicile.

Pour les ressortissants européens et les élections municipales

C’est lors des élections municipales de 2001 que, pour la première fois, les citoyens des pays de l’Union Européenne peuvent à la fois élire les conseillers municipaux et être élus (sauf pour les postes de maire et d’adjoints).

Pour pouvoir s’inscrire sur la liste électorale de Bischheim, les ressortissants européens doivent :

  • Etre âgés de plus de 18 ans,
  • Jouir des droits civiques à la fois en France et dans leur pays d’origine
  • Avoir leur domicile réel à Bischheim
  • ou prouver qu’ils résident à Bischheim de manière continue et effective depuis au moins six mois.

mercredi 12 décembre 2007

A la recherche de la rue perdue

« …Voici donc arrivée la saison des inaugurations, celle qui s’invite tous les six ans, généralement aux premiers frimas de l’hiver, pour se terminer quelque part en mars, entre Sainte Françoise et Sainte Bénédicte.

C’est aussi le temps des discours, des rubans coupés (c’est fou ce qu’un maire peut couper comme rubans en cette saison !) des coupes de Riesling tièdes et des Bretzels écrasées.

C’est ainsi que l’on inaugurait ce samedi 1er décembre, route de Bischwiller, 820 mètres de bitume et de trottoirs flambants neufs, pour le plus grand plaisir de l’U.M.P. locale. Avec à ma droite Madame KELLER, Monsieur GROSSMANN, et encore à ma droite Mr SCHNEIDER, et toujours à ma droite Mr KLEIN MOSSER, 1er magistrat de Bischheim, conseiller général, fixant la scène de son œil droit dans le temps où son compère de gauche (je parle de son autre œil) semblait atteint d’une sorte de nystagmus pré électoral.

« Noël avant Noël », ouais, ouais, sauf que cette inauguration là, est pour les Bischheimois, tout sauf un cadeau, car cette voie qui vaut son pesant d’euros, ce sont bien les contribuables qui la financeront.

Ensuite, il faut bien le reconnaître, nos édiles avaient eu le nez creux en inaugurant une route de nuit. Une route, ce n’est jamais bien folichon à inaugurer, et un ruban d’asphalte même agrémenté par ci par là de bacs à fleurs pour faire choli choli (n’est ce pas Mr SCHNEIDER) cela reste toujours un ruban d’asphalte

En inaugurant de nuit on pouvait pour le moins être certain qu’il n’y aurait rien à voir et à entendre, si ce n’est les bruits trop connus du flot ininterrompu des voitures (au fait qu’est ce qu’ils en pensent les riverains ???).

Bonne initiative donc, car de jour, la route de Bischwiller, ça craint !!!

Si au moins, nos caciques avaient eu l’idée d’inaugurer une rue au lieu « d’une route à bagnoles ».

C’est vrai, à BISCHHEIM, des bagnoles il en faut, à commencer par la sienne, quand il s’agit d’aller en ville, de rejoindre son lieu de travail, d’aller chez la nounou qui garde les enfants, et aussi tous ces petits trajets que l’on ferait bien en vélo, où en bus si l’on pouvait…

…mais voilà, à Bischheim pour rouler en vélo il faut rouler dans sa cour, car les pistes cyclables on connaît pas !!!

Reste donc le bus pour les plus courageux. et les moins argentés. Mais il faut bien comprendre que, attendre parfois une heure pour prendre « le 70 », ce n’est pas forcement le moyen le plus rapide pour aller chercher sa baguette de pain.

C’est pourquoi, à BISCHHEIM on fait tout en voiture, c’est également pourquoi, contrairement à ce qui se passe ailleurs, on inaugure des routes et pas des rues.

Normal après tout, car si on peut construire des routes, il parait difficile de construire une rue.

Une rue, c’est d’abord une histoire, celle des habitations qui la bordent, celle des badauds, des chalands, celles des rencontres, avec son voisin, le commerçant du coin, le facteur, celle de ces petits riens qui donnent à la rue son animation et son cachet inimitable, qui font qu’aucune rue ne ressemble à une autre.

Alors oui, une rue cela se respecte, cela s’entretient avec chaleur, avec doigté, avec de la concertation et la juste reconnaissance pour tout ce qui fait le charme et le spectacle de la rue (et pas seulement pour la voiture, et pas seulement pour qu’elle puisse rouler, et pas seulement pour qu’elle puisse stationner…).

Alors oui, on se prend à rêver d’un jour, d’un temps où toute la ville se rassemblerait pour fêter la rue.

La rue, la rue toute simple, celle qui demeure au souvenir vivace de nos aînés, celle que l’on imagine les soirs de blues, où les commerces de proximité seraient de retour, où les mamans ne craindraient plus pour leurs enfants, où les personnes âgées n’hésiteraient plus à sortir, une rue enfin, où l’on pourrait se parler sans devoir hurler pour couvrir les vrombissement des voitures, une rue qui ne se viderait pas après 18 heuresUne rue vivante quoi !!!... »

I had a dream, je rêve encore. Et vous ???...


changerbischheim@laposte.net




lundi 10 décembre 2007

Tribune d'expression libre décembre 2007

Notre bilan d’élus d’opposition

A deux mois des élections municipales fixées aux 9 et 16 mars 2008, nous avions décidé de faire un bilan de notre action en tant qu’élus de l’opposition. Il faut toujours rappeler que les élus ne sont pas rémunérés (sauf le Maire et ses adjoints comme le prévoit la loi) et que toutes leurs activités sont bénévoles et en dehors de leurs heures de travail. Cet engagement volontaire exige une grande disponibilité pour être présents et actifs dans toutes les manifestations et les activités municipales. Nous avons à chaque conseil municipal donné notre avis sur toutes les décisions de manière critique en formulant des propositions. Nous avons notamment réclamé la mise en sécurité des écoles, demandé l’amélioration de la restauration scolaire. Nous avons voté contre les acquisitions foncières et le manque de transparence et de concertation sur les toutes les questions liés à l’urbanisme. Nous avons dénoncé la charge des impôts à Bischheim. Nous avons été solidaires des habitants des quartiers quand il y a eu des problèmes. Nous avons soutenu toutes les actions sociales en direction des enfants, des familles et des personnes âgées. Le débat est maintenant ouvert pour le projet de Ville des six prochaines années. Nous y apporterons dans la continuité de notre action des propositions pour améliorer les conditions de vie des habitants de Bischheim dans le respect et la dignité.

Les ressortissants européens et les élections municipales

C’est lors des élections municipales de 2001 que, pour la première fois, les citoyens des pays de l’Union Européenne peuvent à la fois élire les conseillers municipaux et être élus (sauf pour les postes de maire et d’adjoints). Pour pouvoir s’inscrire sur la liste électorale complémentaire, les ressortissants européens doivent être âgés de plus de 18 ans, de jouir des droits civiques à la fois en France et dans leur pays d’origine et d’avoir leur domicile réel à Bischheim ou de prouver qu’ils y résident de manière continue et effective depuis au moins six mois. La démarche est simple (remplir un formulaire, une pièce d’identité et selon les cas un justificatif de domicile) en se rendant à la Mairie de Bischheim aux heures d’ouverture. L’Europe se construit en donnant des droits et des obligations à ses citoyens.

Les vœux pour 2008 : agir solidairement !

Quand la Nouvelle Année pointe son nez, l’espoir, même timide, renaît que nos vœux les plus chers se réalisent. C’est souvent pour nos plus proches : leur santé et leur bien-être. Les parents redoublent d’effort pour que leurs enfants réussissent les études. Les enfants et les jeunes sont sensibilisés à la Tolérance et au Respect de notre Planète Terre. Qui ne souhaiterait que toutes les générations vivent en harmonie et en Paix ? Voilà ces vœux que nous partageons et pour lesquels modestement nous agissons pour leur réalisation collective. Le partage et la solidarité sont des valeurs indispensables sans lesquelles la vie a peu de sens. Bonnes et heureuses Fêtes !

Le groupe des élus PS-VERTS

Zoubida Naili, Richard Sancho Andreo

Catherine Cordier, Gérard Schann

Contacts : vous pouvez écrire au
Groupe PS-Verts
Mairie de Bischheim
route de Bischwiller
67800 Bischheim

ou par mail

changerbischheim@laposte.net

mardi 4 décembre 2007

le père Noël route de Bischwiller ...



L'an dernier, j'ai rencontré le Père Noël à Bischheim.

Il n'était d'ailleurs pas très content, car il avait espéré que la route de Bischwiller aurait enfin une piste cyclable... visiblement, ce n'était pas prévu dans la hotte de la municipalité.

Et depuis... rien n'a vraiment changé

il n'y a toujours pas de piste cyclable...

message de Pierre KERMEN, 2ième adjoint VERTS, urbanisme et environnement de Grenoble



J'ai vraiment été très heureux d'être à vos côtés samedi.

Je penserai à vous, vous êtes une belle équipe qui peut porter l'espoir pour les habitants de Bischheim.

Amitiés Pierre

Les assises du changement, un temps de travail et de reflexion





Le Parti Socialiste et les Verts de Bischheim avaient organisé samedi le 1er décembre, au Centre Multiactivités de la SNCF, des « Assises du Changement » ou étaient conviés militants et sympathisants.

Ces assises se sont tenues en la présence de nos élus socialistes (Richard Sancho Andreo et Zoubida Naïli) et de nos élus verts (Gérard Schann et Catherine Cordier).

Pierre Kermen, adjoint Vert au maire de Grenoble, pour les questions de développement durable, est intervenu. Partant d’une analyse globale sur le péril énergétique de la planète (choc géologique, économique, géopolitique) avec les risques inhérents à la disparition de ressources naturelles, les inflations des coûts et les déstabilisations politiques, il a expliqué comment ces questions pouvaient de manière simple et pragmatique être intégrées dans le quotidien des préoccupations d’une municipalité.

Catherine Trautmann est ensuite intervenue, sur les perspectives des prochaines élections municipales dans l’agglomération strasbourgeoise.

Les questions ont été nourries aux deux intervenants qui ont ouvert, chacun dans leur domaine, des pistes de réflexion qui nous seront très utiles dans le travail de changement que nous entreprenons.