dimanche 28 octobre 2007

LES RAISONS DE NOTRE COLERE

Non à la démolition du centre ville

Une quarantaine d’habitants du centre de Bischheim ont répondu à notre invitation de réunion publique jeudi 25 octobre 2007 à la salle du Cheval Blanc. Un groupe venait de la rue de l’Eglise où est implantée la maison alsacienne du 18ième siècle. La réunion a débuté par une présentation des enjeux de la réunion par Richard Sancho Andreo, conseiller municipal.

Les raisons de notre colère

Nous avons été élus en mars 2001, Zoubida Naïli, Catherine Cordier Gérard Schann et moi-même sur une liste PS, Verts, Mdc avec comme slogan de campagne « Mieux vivre ensemble à Bischheim ».

Nous défendions un projet où les citadins puissent « mieux vivre ensemble, participer aux projets qui les concernent, habiter et travailler dans un cadre de vie sécurisant, avoir des écoles accueillantes, circuler en toute sérénité, y compris à pied et à vélo, se rencontrer dans des salles conviviales, être fiers de leur ville, de leur village et de leurs quartiers. »

Nous nous engagions aussi à lancer une grande consultation avec des architectes et des urbanistes pour doter Bischheim d’un projet de ville.

Sept ans après, force est de constater d’une absence totale d’un projet de ville, connu, concerté et discuté avec les habitants.

Nous avons pourtant de très nombreuses fois interpellés Monsieur Klein-Mosser, Maire, ses adjoints chaque fois qu’une délibération concernait l’aménagement de la ville. Lors d’un des premiers conseils en 2001, nous sommes intervenus lors de l’achat du Café Restaurant Metz, rue du Gal Leclerc. Ils nous avaient répondu à l’époque qu’il y avait un projet de restaurant…. Maintenant, 7 ans après et les dégradations en plus, il se dit que le restaurant sera démoli pour y installer les bureaux du pôle gérontologique.

Les exemples sont nombreux et nous y reviendrons dans le débat et après une projection de photos des maisons du centre ville.

Mais avant nous voulons souligner deux points :

  • Dans l’absence d’information de la municipalité des projets en cours, nous réclamons avant les élections de mars 2008 que les électeurs puissent voter en connaissance de cause. Notre démarche est claire : Monsieur Klein Mosser est maire depuis 25 ans : il doit dire clairement aux électeurs ce qu’il compte faire du Centre ville.
  • Mais pour nous, il n’y a pas que le centre ville de Bischheim. Nous réclamons aussi un débat pour les autres quartiers.

Après la projection de photos du centre ville (voir ci-joint), rue de l’Eglise, rue Nationale, rue du Gal Leclerc, rue Waldteufel les échanges plusieurs points ont été relevés : les pressions faites par les élus de la Ville de Bischheim pour le rachat des maisons, l’absence de concertation et de transparence sur les projets, la dégradation du patrimoine ….

Les personnes présentes ont décidé d’agir à plusieurs niveaux : une pétition pour la sauvegarde sur place de la maison alsacienne, un rendez-vous avec l’architecte en chef des bâtiments de France, la sauvegarde à plus long terme du patrimoine existant.

Les élus à l’initiative de la réunion se sont engagés à consulter la population dans l’hypothèse où ils remportaient les élections et de mettre à plat toutes les actions foncières engagées par Monsieur Klein-Mosser.

Richard SANCHO-ANDREO

samedi 27 octobre 2007

Non à la demolition du patrimoine de notre ville


Quel avenir pour nos quartiers ? Au moment où le gouvernement annonce un xième plan pour les quartiers, les élus de l’opposition ne peuvent que se réjouir de voir enfin aboutir la rénovation du quartier SNCF. Depuis des années, avec les habitants et les associations de locataires nous sommes intervenus pour que ce quartier soit pris en considération. Nous devons tout de même regretter fortement ce quartier cerné par les voies routières et maintenant par le pôle automobile, n’ait pas de protection phonique le long de l’autoroute ; que les espaces des jardins soient réduits par une zone commerciale ; que l’accès à la route de Brumath n’ait pas été réglé. Il y a encore du pain sur la planche et des améliorations du cadre de vie à faire avancer surtout si le projet de VLIO aboutit avec son flot de voitures à l’entrée de Bischheim. A l’Est le quartier du Guirbaden va faire l’objet d’un plan de rénovation. Nous avions déjà dénoncé l’enfermement de ce quartier et nous constatons de nouveau que ce plan ne se fait pas dans une complète transparence. Les habitants de Bischheim apprécieront de nouveau, comme pour la route de Bischwiller ou le projet de réhabilitation de l’ilot de l’école du Centre, l’absence de concertation et de prise en compte de l’avis des habitants. __ Pour une ville durable et dynamique__ Après les élections présidentielles et législatives où l’environnement a pris une grande place dans les débats, nous constatons qu’à Bischheim la voiture reste une priorité. Le dernier exemple est le projet de démolition d’une maison à colombage du XVIIIième siècle, rue de l’Eglise, dans le secteur sauvegardé de Bischheim pour y aménager un parking. Après le succès des journées du patrimoine les bischheimois n’auront comme solution que d’aller à l’écomusée pour voir des traces du passé ! Nous réclamons depuis sept ans notre Ville de Bischheim mérite un projet urbain cohérent et durable. La création d’une association des professionnels et commerçants de Bischheim est une excellente nouvelle. Les élus de l’opposition sont souvent intervenus lors des conseils municipaux pour s’inquiéter de la situation du commerce à Bischheim. Une ville pour vivre a besoin des commerces de proximité dans un environnement sécurisé. Les travaux de la route de Bischwiller et les démolitions constantes au centre ville se sont accompagnés de fermeture de magasins et d’une réduction de l’offre marchande et de services. L’économie locale sur l’ensemble de son territoire a besoin d’être soutenue et dynamisée.

mardi 23 octobre 2007

La maison Waldteufel en octobre 2007

Le grand-père d’Emile WALDTEUFEL,
le roi de la valse française,
a vécu à Bischheim.
Il s’y est installé dans les années 1780.


En 2007, plus de deux cents ans plus tard,
après deux guerres mondiales,
la maison existe toujours …


























« La famille Waldteufel compte léguer à la ville de Bischheim,
le piano et d’autres biens ayant appartenu à Emile Waldteufel….
L’occasion rêvée pour aménager la petite maison de la famille Waldteufel,
rue Waldteufel à Bischheim »

Les cahiers de BISCHHEIM / sept. 2007