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Qu’en est-il ? L’intitulée de la liste le laisse augurer. Il s’agit davantage de tenir la barre, c'est-à-dire les orientations qui ont été celles de la municipalité dans sa dernière mandature que de s’adapter, d’évoluer et de réformer. Il est évidemment encore moins question de vision, d’imagination, de prises d’initiatives nouvelles qui seraient pourtant bien nécessaire à Bischheim pour corriger les erreurs du passé et rattraper le retard accumulé. La barre paraît bien bloquée et il semble bien que l’on s’en satisfasse.
La liste est présentée comme « un partage harmonieux entre anciens et modernes ». termes un peu curieux pour qualifier les membres d’une équipe municipale. Expérience, réflexion, enthousiasme, action, implication auraient peut être mieux convenu.
En regardant la composition de la liste de plus près, il apparaît que l’harmonie dont il est question est très mal distribuée. Si la moyenne d’âge de la liste est quasiment identique à celle de la liste « Changer Bischheim », aux environs de 48 ans, le constat est très différent si l’on s’intéresse au premier tiers de la liste.
La moyenne d’âge des 10 premiers de la liste « Bischheim tient la barre » est de 57 ans. En comparaison, celle des 10 premiers de la liste « Changer Bischheim » des PS-Verts est de 47 ans, proche de la moyenne de toute la liste.
Ceci nous paraît très important, car il faut rappeler que ce premier tiers est automatiquement élu pour la liste arrivée en tête, mais que c’est également dans ce tiers que se recrutent les élus de l’opposition issue de la liste battue.
Nous parlons ici de diversité générationnelle, mais un constat identique pourrait être fait sur d’autres critères. Bischheim au même titre, et peut être plus que d’autres communes de la CUS, a une population diverse et multiculturelle. Dans ce domaine aussi la liste « Bischheim tient la barre » représente mal cette diversité.
Bref un constat décevant. On peut craindre l’essoufflement d’une équipe dont la nième version, « Bischheim tient la barre », ne montre ni l’intention ni la capacité de conduire le changement dont Bischheim a besoin et que ses habitants attendent.
PF
Toutes les conversations vont dans le même sens : où va la France, où va le monde ? L’actualité est dominée par le scandale financier de
La réunion thématique sur l’Education du mercredi 23 janvier m’a confirmé dans ma conviction que la réussite éducative doit être une priorité. La Ville est bien dotée en écoles, collèges et lycée avec des équipes éducatives mobilisées et conscientes des enjeux. Nous mettrons tout en œuvre pour coordonner toutes ces énergies avec les enseignants et les parents au sein d’un conseil éducatif local. Les enfants de Bischheim doivent pouvoir faire toute leur scolarité dans leur ville. Nous mettrons aussi en place un conseil d’enfants et un conseil de jeunes pour développer l’éducation à la citoyenneté.
La grève des fonctionnaires jeudi 27 montre à quel point le dialogue et la concertation sont méprisés. C’est terrible un Etat qui ne respecte pas le bien public et ce qu’il représente comme valeurs de solidarité et d’égalité. Dresser les uns contre les autres est une attitude dangereuse pour la cohésion d’un Etat. Il faut faire front avec détermination et pédagogie pour expliquer qu’un Etat sans un Service Public moderne ne peut plus garantir l’égalité.
La Fête des cultures dimanche 27 janvier, nous a permis de nous rassembler autour de valeurs fortes : la tolérance, le partage, la reconnaissance de l’autre. Le monde, ce n’est pas, fort heureusement, que ce déchaînement des intérêts économiques et financiers ! il y a les femmes et les hommes de bonne volonté qui se rassemblent pour transmettre ce qui est au cœur de l’humanité : la flamme de l’espoir.
Richard SANCHO ANDREO
Avec le lancement de la campagne de
L’équipe de la liste est à l’image de la Ville, avec des personnes de toutes les générations, de cultures différentes, d’horizons professionnels variés, de tous les quartiers…. Une équipe qui a la volonté de contribuer à améliorer la Ville, ses services, les propositions éducatives, l’environnement et le cadre de vie. Une élection c’est aussi l’occasion d’imaginer, voire de rêver d’une Ville plus accueillante, solidaire pour les plus exclus où le mieux vivre ensemble serait vécu au quotidien.
Mais entre le dire et le faire il y a souvent des obstacles, des incompréhensions, des divergences, des ajustements. C’est pour cela que j’ai voulu réunir une équipe soudée par sept années d’opposition à
Mais au-delà de Bischheim, nous avons avec les listes Socialistes et Vertes de Hoenheim, Schiltigheim, Illkirch-Graffenstaden, Ostwald, Lingolsheim, Strasbourg, tissé des liens de travail et nous avons engagé un débat de fond sur les orientations de
Le 15 janvier, j’ai participé à une réunion sur l’économie solidaire animée par Roland Ries et son équipe avec la présence de Ségolène Royal. Nous étions présents le samedi 19 janvier à la Convention organisée par le groupe des élus Socialistes et Verts du Conseil Régional autour du thème « quel aménagement durable du territoire alsacien ».
Défendre Bischheim, faire entendre et reconnaître notre Projet de Ville, est absolument indispensable. Il n’est plus possible de vivre replié et sans perspective de développement solidaire et communautaire. C’est cette articulation entre les réunions de quartiers, les réunions thématiques et les orientations de la CUS que nous sommes entrain de travailler pour vous présenter
le jeudi 7 février 2008 à 20h00
salle du Cheval Blanc
nos orientations et nos propositions.
Cette démarche nous l’avons voulue ouverte, conviviale et studieuse. L’avenir de Bischheim ne doit plus entre les mains de quelques uns. L’avenir de Bischheim peut et doit se construire dans le changement.
Ce samedi 19 janvier 2008, un peu avant 3 heures du matin, des explosions retentissent dans
Une voiture commence à flamber, puis une 2ème, puis un garage.
A 3H15 les pompiers bénévoles de la commune de Bischheim arrivent sur les lieux, déroulent deux lances (dont l’une était crevée !!!) et finissent par éteindre l’incendie. (Merci à nos pompiers volontaires pour leur courage et leur diligence à venir sur les lieux)
La police arrive aussi sur place pour prendre les dépositions et faire le bilan du sinistre : des voitures carbonisées, un garage et la façade de l’immeuble attenant endommagés.
Bref, une banale scène de la nuit quotidienne pour ces policiers qui avec en tout et pour tout 5 voitures pour près de 500000 habitants doivent assurer la sécurité nocturne.
On attendait aussi le maire de Bischheim ou son représentant mais personne n’est venu à ce moment-là ni après !
Et ce n’est pas la peine de lire votre quotidien pour aller aux nouvelles, il ne s’est rien passé cette nuit à BISCHHEIM, il n’y a pas eu de voitures brûlées, pas de contrôle de police. Cette banalisation des feux de voitures ou d’autres phénomènes délictueux comme les trafics de drogue qui se passent dans plusieurs endroits de Bischheim est d’autant plus inquiétantes en laissant se développer un sentiment d’insécurité dans la population.
Mystère aussi, que ces statistiques de la Préfecture du Bas-Rhin et de la ville de STRASBOURG à l’occasion de
Officiellement dans un premier temps 54 voitures brûlées, puis une centaine….Pour toute l’année 2007, 2 à 3 voitures en moyenne brûlent chaque nuit dans l’agglomération Strasbourgeoise. Le phénomène n’est malheureusement pas en régression et il questionne directement les politiques de prévention, la nécessité d’une police de proximité et les actions éducatives.
Il aura fallu l’intervention de Philippe Bies, conseiller général de Strasbourg-Neudorf et la mise sur son blog de l’information (http://blog.philippebies.fr/) pour que la presse locale se décide enfin à relater la situation tendue dans les quartiers.
Bref cette politique du silence, n’empêche nullement la continuation à marche forcée des incendies volontaires, pas plus qu’elle n’empêche de braves citoyens de continuer encore et toujours à se rendre à leur travail à pied par la faute de quelques personnes en rupture de ban. Aujourd’hui donc avec cette politique du silence, vous ne trouverez aucune information dans les journaux de cette « scène de la vie ordinaire ».
Nous avons eu droit il y a peu, aux vœux du Président SARKOZY, soit à quelques jours près, huit mois après son installation le 6 mai 2007 à l’Elysée.
Huit mois, c’est aussi le temps d’un premier bilan, celui des premiers sondages significatifs. Et là, il faut bien le dire, cela commence à sentir le roussi :
48% d’opinions favorables pour le Président élu, en chute de 7% par rapport au dernier sondage, une première sous la barre des 50% !
Et puis aussi, tous ces indicateurs économiques qui sont au rouge :
A côté de cela, notre pays s’est coupé de toutes marges de manœuvres après que le gouvernement FILLON ait distribué généreusement 15 milliards de ristournes fiscales aux contribuables qui en avait le moins besoin.
Quel crédit accorder également à ce slogan martelé à longueur d’interviews "travailler plus pour gagner plus", et qui ne concernera au plus que 15 à 20% des salariés, tout en laissant de côté, des millions de chômeurs, retraités et travailleurs à temps partiel. Alors certes, on peut s’inquiéter de savoir jusqu’où iront les foucades de notre président. Ce one show man, adepte d’une politique spectacle, qui confond allègrement les paillettes du Ritz, les ors de
Mais à ce rythme là que restera-t-il des emplois qui furent la fierté de la France d’après guerre ? Que restera –t-il de ces classes populaires, de ces classes moyennes qui se sont élevées dans l’élan des 30 glorieuses et celui de l’ascenseur social de l’école républicaine ? Que restera –t-il de ces acquis sociaux si chèrement acquis dans les luttes sociales menées par les générations qui nous ont précédé ?
Et puis il y a eu ce mercredi 9 janvier 2008, jour où la municipalité sortante de BISCHHEIM présentait ses voeux, avec, le désormais protocole bien rodé avec les membres du conseil municipal au grand complet à l’entrée et , un discours du maire sortant soucieux de ne pas faire de bilan exhaustif "car cela pourrait perturber l’esprit démocratique de nos concitoyens".
Malgré cette remarque préliminaire, Monsieur le Maire UMP s’est senti autorisé de passer outre l’article 3-2-2 du code électoral, lequel précise bien que "les cérémonies des voeux à l’occasion de la nouvelle année doivent avoir un contenu neutre et informatif…sans qu’il ne soit fait référence à l’élection à venir, aux réalisations de l’équipe ou de l’élu sortant" . Difficile de ne pas avoir à l’esprit le contexte national qui pèse si fortement sur les habitants de Bischheim ; fiscalité très lourde, pouvoir d’achat en berne. Tout cela le Président l’a bien compris en faisant des élections municipales un enjeu politique national majeur.
La soirée s’est fort heureusement poursuivie autour des buffets dans une ambiance d’échanges et des débats fort animés.
Cependant, si les solutions existent, elles sont aussi tributaires des connaissances dont nous disposons et qui oscillent entre savoirs théoriques avec leurs dimensions utopiques et les systèmes de planifications ancrés aux perspectives d’évolution des modes de vie et des espaces de références.
En ce sens pouvoir déterminer les pratiques de mobilité demeure l’essentiel des problématiques qui s’adressent à l’aménagement urbain.
Parmi celles-ci , les pratiques de mobilité urbaine sont aussi celles qui se sont le plus complexifiées, avec le développement des modes de transport, l’organisation des espaces urbains et périurbains en réseaux, les définitions nouvelles de la ville oscillant entre son développement local et les interactions qu’elle entretient avec les espaces proches ou lointains, l’évolution des modes de vie avec leurs potentiels d’interactions sociales et dont la maximisation plus ou moins grande chez les individus détermine en retour leurs capacités d’intégration .
Face à ces diverses évolutions les pouvoirs publics doivent tout à la fois ; respecter la liberté des individus dans leur autonomie de déplacements, favoriser la mobilité d’accès aux emplois et aux services, comme de satisfaire aux nouvelles normes de l’écologie urbaine et du développement durable.
Parmi ces évolutions, celle de la tendance naturelle à l’étalement urbain est d’autant plus forte que les moyens de transports sont performants.
A commencer par l’automobile, qui a révolutionné la maîtrise des espaces, en permettant aux individus de repousser les limites d’appropriation des espaces utiles, et de façon plus pratique en leur autorisant le découplage territorial de leurs diverses activités (travail, loisirs, domicile…)
L’année
L’épuisement des ressources d’énergies fossiles, l’augmentation continue de leurs besoins, la consommation non contrôlée des espaces, tout cela fait, que d’ores et déjà s’impose une approche globale des transports qui ne se préoccupe pas seulement d’imposer en aval, (c'est-à-dire au niveau des infrastructures routières) des solutions écologiques, mais également en amont, en étalonnant toute décision, tout projet d’aménagement à l’aune de leurs impacts sur l’environnement et sur les flux qui en découlent.
Nous ne sommes donc plus dans une problématique de la demande, mais bien dans celle d’une offre qui obligera chacun d’entre nous à se redéfinir dans ses perceptions et conduites.
Dans la pratique, cela consistera à offrir une alternative au déplacement monomodal de la voiture, des types de déplacement plurimodaux, combinant intimement la marche avec les transports en commun. Ce qui veut dire également, que la voierie et la ville dans son ensemble seront pensées sur des modes intégrant tout à la fois déplacements monomodaux et plurimodaux.
Ce qui veut dire également que la nécessité de mobilité durable, imposera l’élaboration d’une morphologie urbaine où l’aménagement des espaces sera motrice d’une régulation optimisée des déplacements, ce qui par exemple dans le cas de création de nouvelles zones urbanisables, consisterait à aménager en premier les modes de déplacement monomodaux et plurimodaux avant que de s’atteler à la construction des logements et services de proximité.
Ce qui importe désormais, c’est de pouvoir modéliser au plus près, les interactions existantes entre réseau de transports et aménagements urbains, en essayant de prendre en compte le plus possible les effets pervers (évoqués ici comme des effets inattendus) résultants des actions que l’on se propose d’entreprendre.
Cher(Ami(e) voici notre engagement pour 2008
vous adresse ses vœux de réussite et elle partage avec vous
l’espoir d’un monde meilleur, plus juste et tolérant.
Au nom des membres
Lancement de la campagne
Le samedi 12 janvier 2008 à 16.00
Salle St Laurent, rue
Je serai très heureux de vous accueillir,
de vous présenter les orientations de la campagne
de vous présenter les 33 membres de la liste
et de partager un temps de convivialité.
Amicalement
Richard Sancho Andreo
Notre Projet de Ville s’inscrit dans la durée et le respect de l’environnement. L’avenir de
Changer Bischheim n’est pas seulement possible en mars 2008, c’est une chance et une obligation pour notre Ville !
Votre contribution et votre soutien seront bien accueillis, et nous vous en remercions sincèrement.
Avec mes pensées les plus amicales
Richard Sancho Andreo