jeudi 6 septembre 2012

Cahiers de Bischheim septembre 2012


Les inquiétudes et les espoirs de la rentrée.
Après un été contrasté, les inquiétudes concernant l’emploi, les plans sociaux, le coût de la vie sont présentes dans le quotidien de tout le monde. Le désordre monétaire, la crise du capitalisme en France et dans le monde choquent quand il faut gérer le budget de tous les jours. Il n’échappe à personne que la crise financière causée par les dérapages des banques privées est payée par les états et donc les contribuables. Si l’endettement des États est la cause première des réductions des services publics et des investissements, il ne doit pas être réduit sur les dos des citoyens. Sans nul doute le monde est face à une crise majeure qui ne sera surmontée que par une volonté politique au-dessus des intérêts financiers à court terme.
Dans ce contexte, toutes les mesures qui visent à soutenir l’éducation en mettant fin à la spirale de la réduction des postes ; toutes les aides à l’emploi des jeunes, notamment ceux et celles qui sont le plus éloignés de l’emploi ; toutes les dispositions pour aider le logement vont contribuer à plus de justice sociale.
À tous les enfants et les jeunes de Bischheim ; à leurs familles et aux équipes éducatives, nous leur souhaitons une bonne rentrée 2012 et nous les assurons de notre attention et de notre soutien. L’école est le socle de notre République et elle doit garantir à chaque enfant le droit à une éducation respectueuse de sa personnalité.

Une Ville en plein chantier
Oui, les travaux et les projets ne manquent pas mais, ils génèrent tous de sérieuses interrogations. Le projet du Centre ville est en arrêt total après une exposition apocalyptique où une partie des immeubles était démolie entre la route de Bischwiller et la rue Nationale. La Rue Nationale est à l’abandon en attendant une étude sur l’avenir du site de la Cour des Boecklin. La revitalisation du commerce local n’est plus d’actualité à un moment où la Ville va avoir sur les bras le magasin Wagner.
À l’Est l’opération STRADIM au Valois a réussi à mobiliser plus de 300 signatures. Aux oubliettes là aussi les promesses d’espaces verts et d’un quartier aéré. Ne parlons pas de la dépollution de METAUSEL. À l’Ouest les habitants du quartier des écrivains attendent toujours la rénovation des appartements et des espaces extérieurs.
Mais ne baissons pas les bras ; faisons connaître nos critiques et aussi nos propositions. Bischheim a maintenant un Agenda 21 qui est un excellent outil pour construire une Ville durable et solidaire. Rendons-nous nombreuses et nombreux aux réunions de concertation que la municipalité va organiser dans les prochaines semaines pour faire entendre nos voix.
La démocratie vit quand les citoyens se font entendre !


Groupe des élu(e)s PS-EELV «  Changer Bischheim »
 Richard SANCHO ANDREO, Zoubida NAILI, Gérard SCHANN, Annie ROMILLY, Gérard SCHIMMER, Nicolas BOUYER, Brigitte BEYHURST.

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