Les inquiétudes et les espoirs de la rentrée.
Après
un été contrasté, les inquiétudes concernant l’emploi, les plans sociaux, le
coût de la vie sont présentes dans le quotidien de tout le monde. Le désordre
monétaire, la crise du capitalisme en France et dans le monde choquent quand il
faut gérer le budget de tous les jours. Il n’échappe à personne que la crise
financière causée par les dérapages des banques privées est payée par les états
et donc les contribuables. Si l’endettement des États est la cause première des
réductions des services publics et des investissements, il ne doit pas être
réduit sur les dos des citoyens. Sans nul doute le monde est face à une crise
majeure qui ne sera surmontée que par une volonté politique au-dessus des
intérêts financiers à court terme.
Dans
ce contexte, toutes les mesures qui visent à soutenir l’éducation en mettant
fin à la spirale de la réduction des postes ; toutes les aides à l’emploi
des jeunes, notamment ceux et celles qui sont le plus éloignés de
l’emploi ; toutes les dispositions pour aider le logement vont contribuer
à plus de justice sociale.
À
tous les enfants et les jeunes de Bischheim ; à leurs familles et aux équipes
éducatives, nous leur souhaitons une bonne rentrée 2012 et nous les assurons de
notre attention et de notre soutien. L’école est le socle de notre République
et elle doit garantir à chaque enfant le droit à une éducation respectueuse de
sa personnalité.
Une
Ville en plein chantier
Oui,
les travaux et les projets ne manquent pas mais, ils génèrent tous de sérieuses
interrogations. Le projet du Centre ville est en arrêt total après une
exposition apocalyptique où une partie des immeubles était démolie entre la
route de Bischwiller et la rue Nationale. La Rue Nationale est à l’abandon en
attendant une étude sur l’avenir du site de la Cour des Boecklin. La
revitalisation du commerce local n’est plus d’actualité à un moment où la Ville
va avoir sur les bras le magasin Wagner.
À
l’Est l’opération STRADIM au Valois a réussi à mobiliser plus de 300
signatures. Aux oubliettes là aussi les promesses d’espaces verts et d’un
quartier aéré. Ne parlons pas de la dépollution de METAUSEL. À l’Ouest les
habitants du quartier des écrivains attendent toujours la rénovation des
appartements et des espaces extérieurs.
Mais
ne baissons pas les bras ; faisons connaître nos critiques et aussi nos
propositions. Bischheim a maintenant un Agenda 21 qui est un excellent outil
pour construire une Ville durable et solidaire. Rendons-nous nombreuses et
nombreux aux réunions de concertation que la municipalité va organiser dans les
prochaines semaines pour faire entendre nos voix.
La démocratie vit quand les citoyens se font entendre !
La démocratie vit quand les citoyens se font entendre !
Groupe
des élu(e)s PS-EELV « Changer Bischheim »
Richard SANCHO ANDREO, Zoubida NAILI, Gérard
SCHANN, Annie ROMILLY, Gérard SCHIMMER, Nicolas BOUYER, Brigitte BEYHURST.
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