vendredi 30 novembre 2007

La circulation à Bischheim

L’inauguration des travaux de la Route de Bischwiller à Bischheim, le 1er décembre 2007 par Monsieur GROSSMANN, Président de la Communauté Urbaine de Strasbourg et Monsieur KLEIN-MOSSER, Maire de la Ville de Bischheim et Vice-président du Conseil Général du Bas-Rhin appellent de notre part trois observations :

  • Les travaux de voirie et d’éclairage de la route de Bischwiller ont été réalisées dans le cadre des travaux d’accompagnement de la ligne B du TRAM. La réalisation de ces travaux longs et onéreux aurait du d’inscrire dans une réflexion globale intégrant l’offre de transports publics, les pistes cyclables, l’avenir de l’offre commerciale de proximité. Aucune étude n’a été soumise à un débat public avec les usagers, les professionnels et les habitants.
  • L’absence totale de concertation n’a pas permis d’engager notamment un débat de fond sur les fonctions de la route de Bischwiller, sur la place des cyclistes et des piétons. Lors d’un simulacre de réunion publique, le Maire de Bischheim et les services de la CUS n’ont présenté qu’une seule alternative : la priorité aux seuls automobiles. Nous savons que l’augmentation du prix des carburants et la prise en compte des exigences environnementales modifieront profondément les modes de déplacements. Nous constatons aussi que la question du stationnement des voitures ne fait l’objet d’aucun débat à la veille de la fermeture du parking provisoire (50 places) à côté de la pâtisserie.
  • La dernière observation préoccupante concerne l’avenir du commerce de proximité au centre de la ville. Les démolitions successives route de Bischwiller et rue du Général Leclerc ont provoqué la disparition de plusieurs commerces. La rotation des commerces (ouverture-fermeture) devient inquiétante.

Au final les travaux ne modifient en rien la fonction de cette route qui reste un axe de transit nord-sud et qui sert notamment d’axe de délestage de l’autoroute avec tous ses effets négatifs. L’offre de transports en commun ne connaît aucune amélioration.

Nous avons en tant qu’élus maintes fois dénoncés la politique urbaine de la municipalité. Nous devons déplorer aussi à quel point la CUS a abandonné le Nord de son agglomération empêtré dans des problèmes de déplacement et de circulation. Nous ne saurions accepter pour Bischheim le statut de ville-dortoir.

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