mardi 14 octobre 2008

Combattre la pauvreté

Ce mois de septembre a été marqué par la détérioration spectaculaire du système financier international confirmant les analyses portées par le mouvement social sur les méfaits de l’ultra libéralisme. Les émeutes dans de nombreux pays africains dues à la flambée des prix de produits de première nécessité étaient le signe avant coureur des profondes injustices qui se creusent entre les pays riches et les pays pauvres. Mais partout dans le monde la pauvreté augmente et touche de plus en plus de monde. Comment vivre en France aujourd’hui avec un revenu moyen de 800€ par mois ? Comment accepter que des droits aussi fondamentaux que le droit à l’éducation, le droit au logement, le droit à la culture soient bafoués pour de nombreux de nos concitoyens.

L’Etat doit agir avec autant de fermeté et de moyens pour combattre la pauvreté que pour sauver des établissements financiers qui ont spéculé sur le dos des pauvres. Le président SARKOZY a beau jeu de chercher les coupables après leur avoir fait des cadeaux fiscaux de 15 milliards d’euros. Nous assistons à une parodie de la politique pour masquer les insuffisances des gouvernements de la droite la plus sectaire depuis des lustres.

Le respect et la dignité

A Bischheim, la Droite a le projet de ne plus scolariser à l’école At Home des enfants dont les parents, demandeurs d’asile, sont hébergés au Foyer Sonacotra par le CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile). Rappelons que les CADA sont gérés par l’Etat et la loi fait obligation de scolariser tous les enfants de moins de 16 ans, y compris les enfants de familles demandeurs d’asile ou sans papiers.

La politique de HORTEFEUX est une régression des principes qui régissent le droit d’asile et le respect des migrants. La France, et en particulier l’Alsace, s’est construite dans sa richesse et sa diversité par les apports successifs des immigrés polonais, italiens, espagnols, portugais, algériens, marocains, turcs, africains… Bischheim est à l’image de la France et de l’Alsace : métissée, riche des cultures de ses communautés, ouverte au monde. L’histoire et la mémoire de l’immigration sont au cœur aujourd’hui d’une société tolérante et chaleureuse.

Poursuivons toutes et tous ensemble ce vivre ensemble !


Richard Sancho Andreo

Conseiller municipal

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