lundi 8 décembre 2008

Les horodateurs à Bischheim, une politique de l’autruche



L’installation des horodateurs sur la route de Bischwiller et la rue du Souvenir est de nouveau une occasion manquée de concertation entre la Municipalité et les habitants de Bischheim. Nous avons raté la concertation pour le réaménagement de la route de Bischwiller et Monsieur Klein-Mosser et ses adjoints persistent. L’installation des horodateurs, qui aura ses partisans et ses détracteurs, ne prend pas en compte : les emplacements pour les voitures des habitants du Centre ville, l’absence de parkings publics après l’échec du parking de la voûte étoilée rachetée par la Ville à la SCAEB, la non-utilisation du parking souterrain du Cheval Blanc, la disparition bientôt du parking provisoire de la route de Bischwiller de 50 places.


Quitte à vider le centre ville de ses habitants, il est impossible aujourd’hui de répondre au problème posé par le nombre de voitures des riverains garés dans les environs de la route de Bischwiller. La densification du Centre Ville avec la construction de plusieurs immeubles, si elle est un apport intéressant pour le commerce et la vitalité de la ville, ne fait qu’aggraver la situation car les places de parking obligatoires ne sont jamais suffisantes compte tenu du nombre de voitures par famille. Nous savons aussi que les horodateurs seront dans une période de crise un obstacle supplémentaire pour venir au Centre Ville.


Les élus socialistes et Verts de Bischheim ont à de nombreuses reprises alertés la municipalité sur la dégradation du commerce local, sur l’absence de politique économique et commerciale et sur les enjeux de l’aménagement urbanistique du Centre Ville. D’autres projets viennent confirmer nos inquiétudes dont l’opération immobilière autour de l’école maternelle du Centre et la démolition de plusieurs maisons, rue du Général Leclerc. Nous ne pouvons dans ces circonstances que rester très réservés quant à l’installation des horodateurs car ils ne répondent pas aux problèmes actuels subis par les habitants du Centre ville.



Richard SANCHO ANDREO

Aucun commentaire: