vendredi 29 février 2008

Message d'Ulrich BOHNER en video

Bischheim, lanterne rouge du classement des villes établi par le magazine Challenges

Le magazine Challenges a établi dans son édition du 21 février un classement de 873 villes de plus de 10.000 habitants fondé sur les 5 critères suivants : maîtrise de la fiscalité, service de la dette, solvabilité, sincérité budgétaire, marge de manœuvre.

Les notes attribuées de la meilleure à la moins bonne sont :

  • "Très bien"
  • "Bien"
  • "Assez bien"
  • "Peut mieux faire"
  • "Doit mieux faire".

Sur les 12 villes du Bas-Rhin examinées par l’enquête, Illkirch-Graffenstaden vient en tête avec un "Très bien".

En queue de peloton, Strasbourg et…

Bischheim qui reçoivent la note "Doit mieux faire" !!!

 

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les liens vers les articles du journal :



Message de Nathalie DELION en vidéo

Les espaces verts bien entretenus aux quartiers des oiseaux

Les "4 fleurs" ça se mérite. Pour avoir de belles allées sans la moindre mauvaise herbe, il ne reste plus qu'à répandre un "produit anti germinatif"



Les oiseaux sont-ils aussi bien protégés ?

Quand nous faisons la chasse aux mauvaises herbes, Il existe des méthodes de désherbage et d'entretien des espaces verts respectueux de la faune, de la flore et de la santé des jardiniers et des habitants.

Message de Nathalie SARTORI et Ghorban HAMADI en vidéo


mercredi 27 février 2008

Le journal de campagne du centre

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Les enjeux locaux et nationaux des élections municipales

En janvier le Président Sarkozy, sûr de lui, avait annoncé que les élections municipales seraient un enjeu national. Deux mois plus tard, et une chute vertigineuse dans les sondages du Président, les élus UMP s’affolent et les élections pourraient être un désaveu de la politique du gouvernement. Dans les rencontres avec les habitants, la baisse du pouvoir d’achat est un des sujets dominants. Cela se traduit par des témoignages parfois très durs d’habitants qui n’en peuvent plus. Dans ce contexte national, la droite locale et le Maire UMP André Klein-Mosser n’ont rien fait pour améliorer la situation. Bien au contraire, la pression fiscale est devenue insupportable avec une augmentation de 25% des impôts locaux en 6 ans. Mais malheureusement pour les habitants et les finances de la ville, la situation s’est constamment dégradée en 25 ans.

Evidemment, les dépenses ont été engagées pour des rénovations d’écoles, pour des installations sportives, pour des actions sociales. Mais il arrive un moment où une gestion en bon père de famille ne permet plus d’engager des dépenses si les recettes ne sont pas à la hauteur.

L’injustice fiscale

Surtout quand les dépenses sont rendues obligatoires parce que l’Etat se désengage de ses responsabilités et que le Président Sarkozy fait des cadeaux fiscaux et copine avec les milliardaires. Bischheim et ses habitants souffrent de ce manque de considération, de cette suffisance.

A la question de la droite locale quand ils nous croisent sur le marché (interpellations souvent agressives et gratuites) mais que voulez-vous donc changer ? Je répondrais : nous voulons changer en priorité le sort injuste subi par les habitants otages de la spirale de la hausse des impôts sans aucune contrepartie sociale.

Nous voulons changer ce mépris envers les personnes qui osent poser des questions, formuler des réclamations légitimes et qui trouvent porte close au 37, route de Bischwiller.

Nous ferons de la Mairie de Bischheim, la Maison de toutes les habitantes et de tous les habitants de la Ville, de tous les âges et de tous les quartiers ; une Maison de la Fraternité et de la Tolérance.



Richard SANCHO ANDREO

lundi 25 février 2008

Pour Bischheim, tout va bien ...

Les bischheimois ont reçu de la municipalité sortante un beau 20 pages tout en couleurs avec de belles photos (venant de où ?).

Cela suffira-t-il à leur bonheur ?

Pour le moins, il serait intéressant de poser quelques questions à monsieur KLEIN-MOSSER, du genre :

  • Quel est le total des emprunts de la ville à fin 2007 ?
  • Quel est l'endettement de S.C.A.E.B ?
  • La ville de Bischheim dispose-t-elle de B.F. R (besoins en fonds de roulement) sur ses fonds propres ?
  • Quel était le montant de l'endettement par habitant : en 1989 - en 1995 - en 2001 à fin 2007 ?
  • Quel est le délai théorique que mettra la ville de Bischheim à se désendetter ?
  • Quel est le montant des dépenses d'investissement par habitant ?
  • Quel était le taux de la taxe d'habitation : en 1989 - 1995 - 2001 - fin 2007 ?
  • Quel était le taux de la taxe du foncier bâti en 1989 - 1995 - 2001 fin 2007 ?

et de comparer ces chiffres avec des villes de taille équivalente, ou ne serait-ce que avec des communes proches comme Mittelhausbergen, Mundolsheim, etc.

Gérer "en bon père de famille" pour reprendre l'expression d'Yves BURR, maire de Lingolsheim...encore faudrait-il que l'équipe sortante nous en fasse la démonstration, au lieu de nous prendre pour des gogols en nous saturant de photos idylliques,débordantes de géraniums et autres !!!

PS : prenez connaissance du classement du magazine Challenges dans l'article ci-dessus

Pour dépenser moins et mieux

Il est urgent de revenir rapidement à une gestion saine des finances locales.

Les habitants souffrent parce que les impôts sont trop élevés à Bischheim.

La ville a l’obligation de répondre par des mesures de meilleure économie.

La solidarité commence par l’attention que nous porterons à ceux qui sont dans le besoin.

Il est urgent de revenir très rapidement à une gestion saine des finances locales

  • En révisant les tarifs municipaux en tenant compte des bas revenus.
  • En limitant l’augmentation des impôts locaux.
  • En faisant moins appel aux emprunts bancaires.
  • En dépensant autrement.
  • En faisant davantage appel à la coopération intercommunale pour la réalisation de nouveaux projets.
  • En réformant et en assurant une gestion plus transparente de la SCAEB.

Le vote par correspondance

Si vous ne pouvez pas vous déplacer au bureau de vote

le 9 ou le 16 mars,

votez par procuration.

C’est facile.

Voici ce qu’il y a lieu de faire :


Principe

Le vote par procuration permet de se faire représenter, le jour d'une élection, par un électeur de son choix.

L'électeur choisi (le mandataire) doit, pour voter à sa place :

  • être inscrit dans la même commune que la personne donnant procuration (le mandant), mais pas obligatoirement dans le même bureau de vote,
  • ne pas avoir reçu plus d'une procuration, sauf si la procuration a été établie à l'étranger (dans ce cas, le mandataire peut recevoir deux procurations, l'une établie en France et l'autre établie à l'étranger, ou deux procurations établies à l'étranger).

Conditions à remplir

Les motifs pour lesquels le vote par procuration est admis sont les suivants :

  • des obligations professionnelles empêchant le mandant de se rendre dans son bureau de vote le jour du scrutin,
  • l'état de santé, un handicap, ou l'assistance à une personne malade ou infirme,
  • le suivi d'une formation empêchant le mandant de se rendre dans son bureau de vote le jour du scrutin,
  • des vacances,
  • l'inscription sur les listes électorales d'une autre commune que celle de la résidence.

Cas des détenus

Les personnes placées en détention provisoire et les détenus purgeant une peine n'entraînant pas une incapacité électorale peuvent également voter par procuration.

Etablissement de la procuration

Lieux d'établissement

Le mandant doit se présenter en personne :

  • au tribunal d'instance du lieu de résidence ou du lieu de travail,
  • au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie du lieu de résidence ou du lieu de travail.
  • Pour les personnes résidant à l'étranger, s'adresser à l'ambassade ou au consulat de France.
  • Coût

Gratuit.

Pièces à fournir

Le mandant doit fournir un justificatif d'identité (carte nationale d'identité, passeport, permis de conduire...).

Lors de l'établissement de la procuration, un formulaire particulier doit être rempli où sont précisées plusieurs informations sur le mandataire (nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance). Ce formulaire inclut une attestation sur l'honneur mentionnant le motif de l'empêchement.

Depuis décembre 2003, il n'est plus demandé d'autres pièces justificatives.

Cas particulier

En cas d'état de santé ou d'infirmité sérieuse empêchant le déplacement, et sur demande (écrite), un officier de police judiciaire ou son délégué se déplace à domicile pour établir la procuration.

Un certificat médical ou un justificatif de l'infirmité doit être joint à la demande de déplacement à domicile.

Délais

Les démarches doivent être effectuées le plus tôt possible pour tenir compte des délais d'acheminement de la procuration à la mairie et de son traitement en mairie. En principe, une procuration peut être établie jusqu'à la veille du scrutin, mais le mandataire risque alors de ne pas pouvoir voter si la commune ne l'a pas reçue à temps.

Durée de validité

En principe, la procuration est valide pour une seule élection, ou plusieurs élections si celles-ci se déroulent le même jour (premier ou second tour, ou les deux).

La procuration peut aussi être établie pour une durée maximale d'un an à compter de sa date d'établissement. Rien n'interdit au mandant de faire établir sa procuration pour une durée plus courte. Il doit alors indiquer sur le formulaire la date de fin de validité de sa procuration et attester sur l'honneur qu'il est de façon durable dans l'impossibilité de se rendre à son bureau de vote. La procuration peut par exemple être établie pour 3 mois, 6 mois ou pour toute autre durée dans la limite d'un an.

Pour les Français résidant hors de France, il est possible de donner procuration pour un scrutin ou pour une durée maximale de 3 ans.

Résiliation

Une procuration peut être résiliée à tout moment selon la même procédure que celle de son établissement :

  • soit pour changer de mandataire,
  • soit pour voter directement (en justifiant de son identité, sous réserve que son mandataire ne se soit pas déjà présenté).
  • Il est fortement recommandé d'informer le mandataire de ce changement, pour éviter toute complication.

Déroulement du vote

Il revient au mandant d'avertir son mandataire.

Le jour du scrutin, le mandataire se présente au bureau de vote du mandant, muni d'une pièce justifiant de son identité, et vote au nom du mandant.

© La Documentation française, Ministère de l'intérieur

Message de Patrice DIEMER en vidéo

Message de Michel FRISON en vidéo



dimanche 24 février 2008

Agenda, dates à noter

Permanence

Tous les vendredis de 10h-11h

Au Boeuf Rouge - 1 Rue du Noyer à Bischheim

Les actions et réunions à venir


Mercredi 27 février à 19h30

REUNION THEMATIQUE : REUSSITE EDUCATIVE

Au centre social et culturel Victor Hugo



Mardi 4 mars de 20h00 à 22h00

REUNION THEMATIQUE : DEVELOPPEMENT DURABLE

Réunion publique au restaurant Au Boeuf rouge n°1 rue du Noyer à Bischheim

Le thème de la soirée sera consacré - Au développement durable , au développement territorial, dans une perspective de changement à un quart de siècle d'urbanisme et de politique de la ville conduits au fil de l'eau.

Seront abordés de façons conjointes et transversales,

  • Les problématiques issues des barrières architecturales que pose la présence d'un canal, d'une autoroute et de voies ferrées, dans un souci de rapprochement des quartiers
  • La nécessité de développement durable, de mixité sociale et de renforcement d'une ville centre avec ses services et commerces de proximité
  • Les problèmes de déplacements et de leurs nuisances avec la mise à l'étude d'un tram train et de navettes intercommunales.
  • L'autonomie dans la ville, des personnes âgées et personnes en situation de handicap.
  • La nécessité de créations de richesses avec un tissu commercial et industriel solide.
  • La place de Bischheim dans la C.U.S, ses relations avec les communes environnantes, les compétences partagées avec les collectivités locales et l'Etat en matière d'élaboration et de financements de projets.

Jeudi 6 mars à 20h00

MEETING FINAL

à la Salle du cercle à Bischheim

Le Projet de Ville : Nos Engagements

Découvrez notre projet de ville, nos engagements ! Ici

La Maison du Bonheur


article paru dans TONIC MAGAZINE de février 2008 n° 113
en kiosque en ce moment


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Dossier sur le logement

Payer toujours plus pour se loger ? Dossier sur la crise du logement

Message de Mauricette HOUSSIN en vidéo






lundi 18 février 2008

L’équipe “Changer Bischheim” dans le Centre ville








Malgré la froidure de ce 16 février, l’équipe décidée à
“Changer Bischheim”
a été bien visible dans tout le centre ville !






la distribution de tous nos documents est assurée

par les membres de la liste et les militants




Message de Jacqueline MARTIN en vidéo






vendredi 15 février 2008

Appel laïque

Bonjour,
vous avez comme nous tous suivi dans la presse les déclarations de Monsieur Nicolas SARKOZY, Président de la République Française, concernant la place des religions dans notre société.
L'article 1 de la constitution stipule : "la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale." En mêlant ses convictions personnelles et sa fonction présidentielle, les déclarations de Monsieur SARKOZY portent atteinte à la laïcité de la République. La laïcité doit rester le cadre commun garanti par les institutions nationales ; c'est ce cadre qui permet la rencontre et le "vivre ensemble", dans le respect de toutes les convictions philosophiques ou religieuses se référant à la déclaration universelle des droits de l'Homme.
Un "Appel Laïque" a été lancé par un ensemble d'organisations et de personnes de toute nature, qu'il est possible de signer directement, sur le site
aussi je vous invite à la signer et solliciter massivement les membres de vos organisations et tous vos amis pour qu’ils signent à leur tour. De la quantité et de la diversité des signatures dépendent notre capacité de vigilance et de réaction en cas de traduction en actes des menaces pesant sur la laïcité de la république.
Prochainement, il sera possible de lire les signataires dans l’ordre alphabétique et par département.
Comptant sur vous,
cordialement,
Claude ESCOT, militant des Francas,
membre du comité scientifique du site " la Laïcité à l'usage des organisateurs" .
(création commune CEMEA - Francas - Ligue de l'Enseignement) :http://www.laicite-educateurs.org/

mercredi 13 février 2008

Repenser le "Bouc bleu"


Voilà, je suis incorrigible sur un point. Je ne peux pas m’empêcher de me poser la question du SENS quelque soit les moments de ma vie ou/et les évènements auxquels je participe, qu’ils soient d’ordre privés et plus et collectifs ?

Ainsi en est-il du carnaval "le BOUC BLEU" dont je reviens à l’instant et qui suscite en moi des réflexions

Ce qui est positif c’est que tout Bischheim est dans la rue et que pour peu qu’on remonte ou qu’on redescende les trottoirs qui longent la cavalcade – on rencontre des amis, des connaissances, des retrouvailles, de nouvelles rencontres. Mais, je me demande pourquoi tout le monde est dans la rue.

C’est mieux que la télévision car c’est du direct, c’est "du spectacle vivant!" La surprise de découvrir les différents chars, les fanfares, les personnages masqués des sorcières, les personnages de cartons pâte démesurés; les bonbons et bretzels en cadeaux lancés aux plus rapides; les sorcières jetant leur dévolus sur quelques victimes – je les ai trouvées bien assagies ce dimanche

Et puis c’est fini, en quelques minutes; dès le dernier char ou la dernière fanfare passée, chacun se disperse et rentre chez soi, en secouant ses vêtements de quelques confettis frondeurs glissés dans le cou.


Et alors ? Qu’est ce qu’on a vécu ensemble.

"Et si on repensait le carnaval … pour l’année prochaine, tout a fait autrement".

J’ai eu la chance inouïe de vivre à Strasbourg le premier carnaval des "WACKERS" sous la première mandature de Catherine Trautmann. un carnaval qui renouait avec la tradition contestataire du moyen âge où le peuple s’empare des formes du théâtre de rue, marionnettes, personnages emblématiques géants, figures allégoriques, déguisement, masques, métaphores, fictions de toutes sortes pour contester le pouvoir, et tous les dysfonctionnements sociaux d’Ici et Maintenant.

Le dictionnaire étymologique nous dit aussi que le "bouc" a été associé à "bouc émissaire" et que certaines traditions carnavalesques ont cette fonction "exutoire" dont s’emparent des groupes sociaux pour désigner le responsable de tous les maux d’une communauté.

Ce n’est pas cette tradition qui m’intéresse.

Le bouc est aussi l’animal qui renâcle, qui à sale caractère quand il exprime son mécontentement. C’est aussi le mâle de la chèvre de Monsieur Seguin qui résiste toute la nuit jusqu'à l’aube.

Dans le carnaval les idées se matérialisent, prennent forme à travers les géantes figures en papiers mâchés, qui déambulent en musique et en danse mais notre concept du BOUC BLEU EST REVISITE. Il devient un outil dont les habitants s’emparent pour exprimer ce qu’ils veulent dire, dénoncer et combattre : un projet se construit à partir d’une idée fédératrice qui se décline différemment dans chaque quartier au gré des talents de chacun et des richesses associatives reprenant en cela la tradition du Cortège du MESSTI

Ainsi la manifestation du BOUC BLEU devient un évènement culturel crée par les habitants devenus producteurs de sens pour eux-mêmes et pour la collectivité une mise en œuvre d’une politique culturelle qui inspire la participation des habitants, dynamise la vie associative, offre un espace à l’expression d’un imaginaire citoyen.

Jacqueline Martin



Message de Gérard SCHANN en vidéo



un dernier ptit tour et puis s'en va...

A la rencontre des habitants du centre ville de Bischheim

Présentation du projet de ville "Changer Bischheim"

Réunion de présentation du Projet de Ville de la liste « Changer Bischheim »

La montée en puissance de la liste « Changer Bischheim »

C’est jeudi 7 février dans la Salle du Cheval Blanc que l’équipe « Changer Bischheim » a présenté son programme. Après les « Assises du changement » en décembre et la « Réunion de présentation de la liste » le 12 janvier, il s’agissait d’une 3ème réunion publique au cours de laquelle l’équipe « Changer Bischheim » a fait preuve de la montée en puissance de sa campagne et de son projet.

Des images pour un de bilan

Des images valant souvent mieux que de longs discours, la soirée a débuté par une projection de diapositives. Elle a permis de balayer la physionomie de nos quartiers et de mettre en évidence, en comparant des prises de vues datant de la campagne municipale de 2001 et d’autres plus récentes, des évolutions. Des améliorations certes, mais aussi beaucoup de modifications ou destructions, sans bénéfice clair pour nos concitoyens ou l’aspect de la ville, et également un certain nombre de zones restées malheureusement en l’état.

L’action des élus de l’opposition

Ce qui a permis à Richard Andreo Sancho de commenter ce qui a été son action et celle du groupe d’opposition au Conseil Municipal durant la dernière mandature.

Une action toujours constructive, qui s’est efforcée d’infléchir, parfois avec succès, les projets de la municipalité, pour une meilleure cohésion sociale, pour le soutient des associations dans leurs projets, pour la protection du patrimoine historique de la ville tout en développant de nouvelles structures au service des habitants, pour la prise en compte d’un développement durable et pour une pression fiscale maitrisée.

L’esprit d’ouverture n’est pas incompatible avec fermeté.

Ainsi le groupe d’opposition s’est toujours refusé à voter les budgets, a regretté que l’aménagement de la route de Bischwiller se soit transformé en opération purement paysagère alors qu’il y eu fallu repenser les modes de déplacement dans ce secteur, a regretté le manque de réaction de la municipalité à la disparition progressive de commerces de proximité, a regretté l’absence de progrès sur le dossier de l’Ecole du Centre essentiel pour la restructuration du centre ville, et a pris position contre la résidentialisation du Guirbaden, opération couteuse et critiquée par les habitants du quartier.
Il s’est aussi fortement engagé et a réussi à sauver la maison alsacienne, rue de l’Eglise. On peut regretter ce manque de respect de la majorité municipale actuelle pour le passé de Bischheim qui est encore illustré en ce moment par la démolition de bâtiments industriels SNCF remarquables, rue de Périgueux.

La parole est aux habitants

La liste « Changer Bischheim » souhaite associer plus étroitement les habitants aux décisions qui les concernent. La parole leur a été donnée jeudi soir. Des témoignages d’abord, puis plus tard une séance de questions / réponses qui a clôturé la soirée.

Ces témoignages ont permis d’exprimer ce que les habitants attendent avant tout d’une équipe municipale : écoute, prise en compte de leurs difficultés quotidiennes, soutient à leurs initiatives. Ils ont aussi permis de donner un aperçu de la richesse des idées et des initiatives qui ne demandent qu’à être accompagnées et soutenues.

Le Projet de Ville

Comme l’a rappelé Richard Sancho Andreo, ce projet est fondé sur le travail déjà effectué au cours des six dernières années par les élus de l’opposition au Conseil Municipal. Il s’est enrichi depuis du résultat de nombreuses réunions et rencontres sur le terrain avec les habitants, et d’un travail d’approfondissement mené par tous les membres de la liste. Des bénévoles comme il l’a rappelé (seuls le maire et ses adjoints sont rémunérés) car « On ne fait pas de la politique pour gagner de l’argent ».

Le projet s’engage sur 6 orientations fortes

  • La cohésion sociale
  • La réussite éducative
  • La démocratie et la sécurité pour tous
  • Le développement durable et la maitrise de l’urbanisme
  • la culture pour tous et la vie associative
  • Une gestion des finances saine et juste pour tous

Zoubida Naïli, Brigitte Beyhurst, Gérard Schann, Catherine Cordier, Gérard Schimmer et patrice Diemer sont intervenus pour commenter ces différents points.

4 grands principes présideront à la mise en œuvre de ce projet

  • La concertation et la démocratie

Tous les projets seront développés et discutés avec tous les acteurs de la ville.

« Rien ne doit se faire aujourd’hui dans une ville sans concertation avec les habitants, les associations, les commerçants, les entreprises, et l’ensemble les acteurs sociaux. Il faut écouter et tenir compte des actions des uns et des autres. »

Un temps de débat et d’échanges avec les citoyens sera instauré lors de chaque conseil municipal et l’opposition municipale sera associée aux projets à mettre en œuvre

  • L’accessibilité maximale

Les normes d’accessibilité aux personnes âgées et aux personnes handicapées seront développées pour tous les projets à venir ainsi que pour les installations existantes, dépendant de la commune et accueillant du public.

  • Le partenariat

Les projets qui le nécessitent feront l’objet d’une concertation préalable avec les communes environnantes pour évaluer leur impact sur les territoires voisins.

Les projets communautaires seront privilégiés pour rentabiliser au mieux les opérations et diminuer les coûts de fonctionnement pour les contribuables.

  • Le développement durable

La prise en compte des questions environnementales, énergétiques sera transversale à l’ensemble de nos projets

Faisons un rêve…

La soirée s’est achevée par la séance de questions réponses qui a montré un réel intérêt des participants au projet présenté.

Richard Andreo Sancho a conclu en rappelant que le projet de la liste « Changer Bischheim » s’appuie les valeurs de solidarité, d’égalité et de respect. Respect pour les habitants, respect pour la ville, respect pour le passé.

Il a exprimé aussi sa fierté de conduire une liste expérimentée, compétente et qui connaît ses dossiers.

Il a enfin partagé sa conviction de la nécessité de répondre à l’attente forte de changement des habitants de la ville. Cette grande attente, ce grand rêve de changement est possible.

Rêvons et réalisons le rêve, pour Changer Bischheim.

mercredi 6 février 2008

Le changement est en route

Dernier conseil de la mandature, le jeudi 31 janvier 2008 dans une salle du Cheval où les personnes dans le public étaient pour une fois plus nombreuse qu’autour de la table. Sep années d’opposition où nous avons été présents, actifs. Avec Catherine Cordier, Zoubida Naïli et Gérard Schann, nous avons préparé chaque conseil et nous avons maintenant une bonne connaissance des dossiers. Je les ai remerciés publiquement et j’ai par contre fait remarquer que Patrick Diebold n’avait pas hésité à se déjuger de 7 années d’opposition en rejoignant en 17ième position la liste UMP d’André Klein Mosser.

Lors d’un des points, nous sommes intervenus sur le Contrat Urbain de Cohésion Sociale, qui est le dispositif central de la Politique de la Ville. Il nous faudra dans ce cadre mobiliser toutes les forces vives de la ville pour la réussite éducative et la participation des habitants aux projets.

Ambiance chaleureuse à la permanence au Restaurant à l’Aigle d’Or, vendredi 1er février. Les conversations vont bon train sur le pouvoir d’achat et les frasques du Président. Visiblement les sondages disent vrais.

Le samedi 2 février, comme chaque samedi, nous allons à la rencontre des habitants à l’Ouest de la Ville. Nous allons dans les commerces. Je les informe des prochains travaux sur la Route de Brumath. Le traumatisme de la route de Bischwiller est à l’esprit de tout le monde. Au quartier SNCF, nous sommes frappés encore une fois par l’enfermement de ce quartier, cerné par le pôle automobile, l’autoroute, la bretelle d’autoroute. Le bruit est assourdissant. Nous aurons comme priorité de tout mettre en œuvre pour améliorer le cadre de vie.

Meeting de campagne de Roland Ries lundi 4 février à la salle de la Bourse avec Bertrand Delanoë. Paris est un exemple pour notre liste Changer Bischheim avec une équipe socialiste et verte. Deux cultures de Gauche mais quelle richesse d’actions ; quelle vitalité de débats et d’engagements! Je rêve. Rêvons pour Bischheim et ses habitants et réveillons-nous le 10 mars avec une Ville ouverte, dynamique et solidaire.

Richard SANCHO ANDREO