samedi 1 mars 2008

Où vont les finances de la Ville de Bischheim ?

Dans un contexte national de crise financière, d’un pouvoir d’achat en baisse, de l’augmentation de l’énergie, les habitants de Bischheim sont en droit de se poser des questions sur l’état des finances de la commune.


Les constats

  • Une gestion des finances hasardeuse
  • Des impôts locaux (taxe d’habitation et taxe foncière) élevés
  • Un fort endettement de la commune
  • Un patrimoine mal entretenu et déficitaire

De 2002 à 2007 les impôts locaux (taxe d’habitation et taxe foncière) ont augmentés de 25%

Les taxes locales sur l’électricité figurant sur les factures EDS sont au niveau maximum

Un endettement record de 16 millions d’euros de la commune au (31/12/2006) soit 1000 € par habitant à rembourser dans les 6 ans à venir.

Et ce n’est pas tout

La très opaque SCAEB (Société de Construction d’Aménagement et d’Equipement de Bischheim), présidée par le maire de Bischheim et administrée par des conseillers municipaux de la majorité, affiche aussi près de 8 millions de dettes (au 31/12/2006). Les comptes de la SCAEB et ses orientations ne sont jamais débattus en conseil municipal. Par ailleurs la SCAEB intervient dans d’autres compétences qui ne sont pas les siennes, dont la restructuration d’établissements scolaires en Alsace et dans le Doubs (?).

Dans le passé, La Chambre régionale des comptes a déjà sévèrement critiqué le fonctionnement de la SCAEB mais M. Klein Mosser n’en a pas tenu compte.

Une gestion financière du patrimoine de la SCAEB déficitaire:

Des logements appartenant à la SCAEB (au-dessus de la COOP) ne sont pas loués depuis de nombreuses années. Le Café Metz est fermé depuis de longue date et ne rapporte pas de loyer.

Les comptes des parkings gérés par la SCAEB sont largement déficitaires.

La SCAEB engage des achats immobiliers sans vue d’ensemble et sans projet clair de développement de la Ville. Quand ces opérations sont déficitaires, la Commune prend en charge le déficit (rachat du parking de la voûte étoilé; annulation de la dette de la SCAEB pour la gestion déficitaire du Centre de Wingen sur Moder envers le CCAS pour un montant de 200.000 €)

Les associations maltraitées financièrement.

Les critères de calcul des subventions associatives sont particulièrement obscurs et ne sont pas publics. Dans ce domaine, comme dans d’autres, c’est surtout le bon vouloir du 1er adjoint au maire et le copinage qui semblent être de rigueur.



NON, depuis maintenant 25 ans, Monsieur Klein-Mosser et son 1er adjoint n’ont pas géré la ville de Bischheim en « bons de pères de familles »



Nos engagements :

Revenir très rapidement à une gestion saine des finances locales

En maîtrisant l’augmentation des impôts locaux, notamment la taxe d’habitation, payés par les habitants de Bischheim.

En rationnalisant la politique d’acquisition de biens immobiliers sur Bischheim en faisant moins appel aux emprunts bancaires coûteux en intérêts financiers.

En faisant plus appel à la solidarité intercommunal et à la CUS pour le financement de nouveaux projets.

En réformant et en assurant une gestion plus transparente de la SCAEB.

  • présentation des orientations, des décisions et des comptes en Conseil Municipal.
  • administration plus rigoureuse des biens appartenant à la SCAEB.


En fixant des critères objectifs, justes et impartiaux pour le calcul les subventions allouées aux associations de Bischheim.





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