mardi 4 mars 2008

Les obstacles à la démocratie locale à Bischheim

Monsieur Klein-Mosser a une drôle de conception de la démocratie locale. Nous savions déjà qu’il n’est pas un adepte des réunions publiques. De 2001 à 2007 il a participé à deux réunions publiques. Une réunion publique sur le projet de réaménagement de la route de Bischwiller organisée par la Cus. Une seconde réunion publique sur la VLIO organisée par le Conseil Général. Dans ces deux réunions il a brillé par sa résistance au débat public et à la concertation. Les bischheimois connaissent les résultats de la première réunion : un réaménagement contraire aux intérêts des habitants.

Les travaux de résidentialisation du quartier du Guirbaden sont un autre exemple de l’absence de concertation avec les habitants. Il ne faut pas s’étonner alors que la campagne des municipales ait été émaillé d’incidents et d’obstacles au débat démocratique : difficulté pour obtenir la salle de réunion du Parc des sports, absence de salle dans le quartier Ouest et le bouquet final avec le refus du Maire de mettre à disposition les locaux associatifs du quartier du Canal et du quartier du Guirbaden pour des réunions électorales.


Pour clore le tout, Monsieur Klein-Mosser est intervenu auprès du Proviseur du Lycée Marc Bloch et des services du Rectorat pour empêcher la liste Changer Bischheim de rencontrer les lycéens sur le parvis devant l’établissement scolaire, le vendredi 29 février 2008.

Il se permet par ailleurs de dire que nous sommes trop présents dans les lieux publics qu’il occupe depuis 25 années en utilisant les services de la Mairie et son support de propagande : les Cahiers de Bischheim. Depuis plusieurs mois il met toutes les manifestations à profit pour vanter sa politique sauf quand il a peur d’être chahuté comme lors de l’assemblée générale des jardins ouvriers, samedi 1er mars et que le président annonce que les jardins de l’Ouest vont être supprimés suite à un projet de constructions.

C’est dans ces conditions que je mène la campagne sans le support des média qui ont décidé que Bischheim n’était pas un enjeu politique.

Les habitants de Bischheim méritent mieux et ils doivent par le vote du 9 mars marquer leur rejet à ce système verrouillé mis en place par Monsieur Klein-Mosser.


Richard SANCHO ANDREO

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